MALGRÉ LA SPA, COMME À BAYONNE, LA CORRIDA EST LÉGALE À BÉZIERS

Communiqué de la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois

Comme elle l’a fait à Bayonne où elle a perdu son procès – et projette de le faire à Nîmes, à Dax… la SPA nationale cite à comparaitre devant le Tribunal correctionnel de Béziers pour « sévices graves et actes de cruauté envers un animal en 2019 » le torero Sébastien Castella en tant qu’auteur principal, la Ville de Béziers avec son maire Robert Ménard et le directeur des Arènes Robert Margé en tant que complices… La SPA espère une condamnation et réclame des dommages et intérêts au titre du préjudice moral. L’audience se tiendra mercredi 24 mars.au Palais de justice de Béziers
La SPA invoque que la majorité des Français serait contre les corridas. Le Tribunal de Bayonne a simplement rappelé « Considérer l’opinion de la majorité pour ne pas reconnaître l’évidence à Bayonne de la vivacité de la tradition tauromachique et la fréquentation des arènes lors des courses de taureaux, serait contraire au paragraphe 7 de l’article 521-1 du Code pénal »
La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois (FCTB) rappelle qu’en septembre 2012 le Conseil constitutionnel a décidé que ce paragraphe autorisant les corridas était conforme à notre Constitution et indirectement à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.…

Afin d’apporter un soutien à Sébastien Castella, à la Ville de Béziers et à son maire Robert Ménard, à Robert Margé et à la Tauromachie, la FCTB appelle à un rassemblement aux abords du Palais de justice MERCREDI 24 MARS à 13h30 jour de l’audience avec application des règles sanitaires.

« La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité » écrivait l’aficionado et romancier Albert Camus, membre du Club taurin de Paris.

COMMUNIQUÉ DE LA FCTB

La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois (FCTB) vient d’apprendre que des anti-corridas ont l’intention de manifester dans les jours qui viennent devant les Arènes de Béziers. Ceci afin d’obtenir notamment la fermeture de l’École Taurine de Béziers, l’interdiction des corridas aux mineurs…

La FCTB tient à rappeler que l‘éducation culturelle des enfants – avec celle dispensée par l’Éducation nationale – appartient aux parents dans le respect de la Loi,  et celle-ci autorise à toutes et à tous,quel qu’il soit, d’assister aux spectacles tauromachiques…

Aucune étude à ce jour, aucun fait divers n’ont été apportés démontrant qu’assister à une corrida pouvait engendrer « des risques pour le développement psychique des enfants, leur empathie et leur sens moral » comme l’écrivent les anti-taurins.

Mieux ! concernant les écoles taurines, le Conseil d’État a débouté une association anti-corrida ( Conseil d’état – contentieux – 24/10/2019 n°430881), qui menait combat contre les écoles taurines en faisant sien le jugement de la Cour d’appel administrative : «  En l’espèce le CRAC Europe n’établit pas, en l’absence notamment de la production d’une étude scientifique détaillée et complète, que l’enseignement dispensé, tel qu’il ressort des pièces du dossier et qui vise à perpétuer non seulement une pratique traditionnelle faisant l’objet d’une dérogation légale mais également d’autres pratiques taurines dépourvues de maltraitance animale, serait contraire à l’intérêt supérieur de ces enfants, ainsi qu’il a été dit au point 6, ou de nature à exercer sur leur santé ou leur moralité une influence nocive. »

Au­jourd’hui, les dangers pour le psy­chisme et l’équilibre des enfants ne sont ni les écoles taurines, ni la présence à une corrida, ni une visite d’un élevage de taureaux de combat… mais plutôt les effets et conséquences de la pandémie : licencie­ment, chômage des pa­rents, revenus amputés, fermeture des lieux de loisirs, confinement… sans oublier les vio­lences média­tiques, certains jeux vidéo…