Communiqué de la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois :
NE TOUCHEZ PAS À LA CORRIDA !
Alors que les Français s’inquiètent pour leur pouvoir d’achat, leur retraite, de la crise énergétique… un député parisien de La France insoumise Aymeric Caron, est décidé à déposer une proposition de loi tendant à interdire les corridas qu’il juge « immorales, minoritaires, étrangères ». Ce député se réclamant fortement du véganisme le plus extrême veut à Paris qu’on laisse vivre en paix les rats dans les égouts et tunnel du métro. C’est tout dire !
Appartient-il aux parlementaires de décréter les règles de la morale en matière culturelle. Particulièrement sur un sujet que la plupart ignore, un sujet déformé par des personnages comme Caron qui mettent et voudraient mettre l’animal en matière de droits au même niveau que l’Homme, voire au-dessus.
Nous savons qu’une majorité de Français est contre la corrida, ce qui d’ailleurs n’est pas le cas des habitants des villes taurines. Mais appartient-il à une majorité d’interdire les choix d’une minorité de citoyens et d’oublier la Convention de l’Unesco sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, convention établissant : « la reconnaissance de l’égale dignité de toutes les cultures et le respect de celles-ci, y compris les cultures appartenant à des minorités et celles des peuples autochtones », avec comme seule limite le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales ? Dans une véritable démocratie certainement pas.
Prendre comme argument xénophobe les origines espagnoles de la Corrida pour la supprimer, c’est oublier, non seulement que celle-ci en France se pratique au moins depuis plus de 170 ans, mais aussi que depuis la nuit des temps le taureau a une place privilégiée dans les sociétés humaines ; ceci par sa force, sa beauté, sa combativité, sa virilité…
Leurs arguments en matière taurine sont réfutés par le comportement combatif du taureau dans l’arène. Alors il reste à l’égard des aficionados un vocabulaire pour effrayer et rameuter : tortionnaires, sadiques, malades mentaux… et cela sans aucun élément démonstratif… C’est là cataloguer grossièrement une grande partie des habitants du Sud de la France, et même au-delà. L’écologie ne doit pas être synonyme de destruction, mais au contraire synonyme de préservation.
Pour la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois, dans un monde de plus en plus formaté, urbain, oubliant ses rapports avec la nature, la Corrida demeure un endroit où l’Homme face à la force brutale et la beauté du taureau démontre son intelligence et son courage… Et là rien de nouveau, il s’agit – et ce depuis les temps les plus anciens – de la place de l’Homme dans la Nature. Une Nature aujourd’hui protégée et développée par la tauromachie à travers la biodiversité des élevages taurins. C’est préserver les taureaux de combat qui disparaitraient si cette loi liberticide venait à être votée. Cette loi ouvrirait la voie à des textes législatifs pour interdire les chasses, les pêches, l’alimentation d’origine animale, les zoos, cirques…
La richesse culturelle de la Nation repose notamment sur la diversité des passions. Naturellement, passions respectant l’enfant, la femme et l’homme. C’est le cas de la Corrida où personne ne va par sadisme ou perversion…
La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois prendra des initiatives et participera à toutes les actions pour s’opposer à cette attaque de la corrida. Il s’agit là de défendre nos libertés culturelles.
Béziers le 14 septembre 2022