Jeudi 29 janvier à l’Espace Taurin, la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois présentait à l’Aficion et même au-delà, par la voix de son nouveau président Michel Bousquet issu de l’UTB, ses voeux pour 2015 ; ceci en présence des présidents des clubs taurins ou leurs représentants, de Benoit d’Abadie président de la CTEM de Béziers, adjoint au maire en charge notamment de la Tauromachie, d’Elisabeth Pissarro adjointe à la Culture, de Didier Bresson président de l’Ecole Taurine biterroise ainsi que d’aficionadas et aficionados…
Dans son allocution Michel Bousquet devait déclarer :
» Je suis un pur produit du « baby boom » et si j’ai souffert dans ma chair, je n’avais jamais eu à souffrir des soubresauts sociaux, mes parents m’en avaient protégés. Je n’ai pas connu la guerre… ou ce qui nous est apparu comme tel, jusqu’à début janvier de cette année. A cause de ces évènements, notre vie a été bouleversée, et ces tragédies m’ont perturbé dans mes valeurs et dans leurs applications telles que j’aimerai toujours pouvoir le faire. Alors dans ces moments, je me raccroche à mes certitudes ; l’amour des miens, la force de mon caractère, mes amitiés sincères et mes passions.
Aujourd’hui, nous retrouvons tout ou partie de cela dans l’Aficion qui nous réunit. Je vais donc formuler des vœux aficionados, pour qu’ils nous aident à conjurer les mauvais augures qui s’accumulent à l’horizon taurin.
Que nous renforcions la cohésion au sein de la Fédération biterroise pour que notre voix commune s’élève forte et claire et qu’elle soit entendue, même si elle n’était qu’un peu écoutée dans le mundillo biterrois. Que nous renforcions les relations entre aficionados, empressa, mairie et clubs taurins qu’ils soient dans la Fédération ou même encore à l’extérieur, pour défendre de manière commune et de préférence concertée et soudée, notre culture face aux ennemis liberticides de la corrida.
Que nous renforcions toutes les actions que nous pourrons entreprendre vers les plus jeunes, pour qu’ils nous rejoignent au plus tôt dans l’aficion et renouvellent les têtes blanches des gradins des arènes et des bureaux des clubs taurins.Pour cela, engageons-nous à soutenir d’abord notre école taurine et toutes celles qui gravitent près de nous. C’est là que sont les graines des futurs aficionados, car même s’ils ne finissent pas « figuras del toreo », ils seront au moins des passeurs de culture avisés.
Que nous renforcions la présentation culturelle de l’Aficion Biterroise par tous les moyens que nous pourrons mettre en œuvre. En particulier, présenter comme elles le méritent les œuvres muséographiques de l’espace taurin. Je sais, ce sujet m’est plus personnel. Pardonnez-le moi.
Donc puisqu’il faut se renforcer, que l’amitié et la considération, que nous nous portons les uns aux autres, l’emportent sur la dimension des égos personnels, pour le bien des hommes en général et celui des aficionados en particulier. Enfin pour conclure, et je le répèterais autant de fois que cela me sera permis, je souhaite que les Arènes, devenues patrimoine collectif et remplies d’un joyeux public, accueillent les plus beaux élevages de toros devant les meilleurs maestros dont nous puissions rêver.Je vous souhaite à tous, une bonne année 2015. »
A l’issue de ces voeux, un jeune aficionado Gregory Lopez, remettait pour le Musée taurin une affiche originale de 1947, provenant de sa famille concernant le dernier paseo de Manolete à Linarés.