Tous les articles par bousquet

ÉDITORIAL – JANVIER 2016

bandeau COMMUNIQUE PURROY UNANUAplus d’infos en cliquant sur : https://uniontaurinebeziers.com/cat/activite-utb/annee-2016/

ILS ETAIENT AFICIONADOS

pour edito utbLa traduction qui me paraît la plus complète pour qualifier un aficionado : celui qui, sans but lucratif, a un goût prononcé, averti et passionné, pour une activité. On relie souvent ce terme à la Corrida de Toros, même s’il est aussi rattaché à toute activité sportive et culturelle. Le titre concerne ces Biterrois qui, dès 1880, ont montré un attachement parfois viscéral, pour développer et défendre la Corrida de Toros, tant contre ses attaques ou incompréhensions des Pouvoirs Publics français au début de son implantation dans notre pays, que contre les organisateurs professionnels qui, à leurs yeux, ne portaient pas suffisamment d’attention aux qualités physiques et au comportement combatif des toros.
Les régions du sud de notre territoire connaissaient depuis le XVème siècle des jeux avec les vaches et les toros pratiqués dans les cours de ferme et sur les places publiques et plus tard, dans les enclos équipés de gradins pour permettre à la population de suivre leur Fé di Biou (amour du toro). Ces activités qui ont été codifiées progressivement dès 1830 pour la course landaise, alors qu’en Camargue et dans le Bas Languedoc le règlement des courses libres ne sera officialisé qu’en 1966 par le premier règlement et par la Fédération de la Course Camarguaise en 1975. Après 1854 à Bayonne, Nîmes (1854), Toulouse (1855), Carpentras (1858), Béziers annonça l’organisation d’une corrida espagnole à l’occasion des Fêtes des Caritats, manifestation de fraternité traditionnelle pour l’Ascension de 1859. Elle se déroula avec des toreros espagnols dans un splendide amphithéâtre en bois d’une capacité de 10 000 personnes, édifié au Champ de Mars. Ce fut un grand succès populaire. Selon le chroniqueur de l’époque, la qualité du spectacle fut médiocre, à cause du comportement très fade des toros espagnols (?). Alors que Nîmes et Arles connaissaient un développement intéressant de cette nouvelle activité taurine, la corrida connut à Béziers un arrêt pendant plus de 20 ans.
Il est vrai, qu’en plus de l’absence de lieu adéquat pour célébrer la corrida, notre ville, comme tout le pays, connut outre le drame de la guerre de 1870, les conséquences catastrophiques de la crise du phylloxéra, du nom de l’insecte responsable du dessèchement et de la mort du cep de vigne. L’Hérault avant l’Aude, le Roussillon et le Bordelais, fut touché par une crise économique gravissime qui frappa la population (sans protection sociale) et vida notre ville de ses habitants. Ce n’est qu’en 1877, avec les exonérations fiscales attribuées à la replantation du vignoble greffé sur plan américain, que notre région devint la zone de monoculture viticole que nous avons connue depuis plus de 100 ans jusqu’en 1980. Une nouvelle ère de splendeur et de richesse commença alors pour le Languedoc et le Biterrois en particulier.
Malgré tous ces avatars, l’intérêt pour la corrida de toros commença à prendre racine dans la population biterroise et des environs. Le docteur Henri Marc, grâce à son Histoire Taurine de la Ville de Béziers, avait fait connaître depuis longtemps ces débuts de la corrida chez nous. De récentes recherches dans nos archives ont permis de me convaincre qu’à partir des années 80, cet intérêt pour les jeux taurins et la corrida espagnole devint une véritable aficion, exigeante, sérieuse, dévouée à sa passion alors que notre cité ne disposait pas d’arènes fixes et encore moins d’amphithéâtre romain pour magnifier ce spectacle qui intéressait de plus en plus notre population. Les nouvelles arènes construites dans la zone des abattoirs, ont connu plus de 80 spectacles taurins de 1882 à 1885. Les organisateurs firent appel, pour des capea sans mise à mort à Luis Mazzantini, encore novillero, aux cuadrilles françaises nîmoises et arlésiennes (Pouly). La première Corrida de Muerte avec Francisco Sanchez Frascuelo (frère du fameux Salvador), triomphe et laisse un souvenir inoubliable au public qui avait accouru nombreux aux arènes. Malheureusement, la première circulaire anti taurine du Ministère de l’intérieur interdit la corrida sur tout le territoire français. Elle ne visait que les courses de mises à mort, ce qui permit l’activité des arènes jusqu’en 1885, avant leur destruction.
Premières conclusions de cette période :
– Intérêt de plus en plus de nos ancêtres pour la corrida. Ils se pressent nombreux devant les arènes les jours de corrida
– Volonté du pouvoir municipal de défendre la qualité des spectacles et un prix modéré des places
– Soutien de la presse locale contre les interdits de Paris
– Réactions de plus en plus pertinentes d’une partie du public qui sait s’enthousiasmer devant les qualités étonnantes et efficaces des toreros (Frascuelo), mais aussi exiger la qualité des toros.
Les Biterrois, sevrés de la corrida avec mise à mort, sont très attachés à ce nouvel engouement qui les relie, peut-être inconsciemment, à leur instinct méditerranéen naturel et antique, au point de se passionner pour lui. Certains se déplacent à Nîmes et d’autres même en train à Barcelone où ils peuvent assister à des corridas intégrales avec les grands toreros du moment. La mise à mort en août 1892 à Nîmes de 2 toros par le torero Cara ancha fait espérer une libéralisation de fait qui déclenchera la décision d’autoriser avec une large majorité du conseil municipal de Béziers en 1893 la construction sur les terrains Palazy (près de la place Emile Zola actuelle), d’un hippodrome pour y organiser des corridas sans mise à mort.
Cette nouvelle est accueillie avec enthousiasme et la presse locale exulte en se réjouissant que les aficionados puissent assister prochainement à leur spectacle favori (Publicateur de Béziers). Les saisons 1893 – 1894 – 1895 ne laissent pas un grand souvenir mais la direction Pouly en 1896 permet à Metodo d’estoquer un toro le 23 août, suivi par Félix Robert le torero français qui estoque deux toros le 30 août. Une dénommée Séverine, journaliste parisienne, égérie anti-taurine (déjà), lança une campagne qui aboutit en 1894 à un décret du Ministère de l’intérieur qui porta tort à l’activité des arènes du terrain Palazy. Pendant ce temps, les amateurs passionnés de corridas à Béziers changent de statut. Pour la première fois, le revistero spécialisé du Publicateur, sous le pseudonyme de Paco, utilise le qualificatif Aficionado, à leur égard. Les chroniqueurs démontrent que ce public a assimilé les subtilités de l’art taurin, tant pour en fustiger les défaillances, que pour mettre en avant les qualités des toreros espagnols. Cette confirmation officielle des aficionados est consacrée par la naissance à Béziers d’une  Revue de l’Art Tauromachique : le Torero Illustré, saluée par la célèbre publication espagnole La Lidia dans son n° 24 du 11 septembre 1893 : A Béziers, une nouvelle revue taurine ayant pour titre le Torero Illustré vient de commencer sa publication. Elle contient des chromolithographies et un texte choisi autant que varié. La revue est annoncée devoir paraître tous les dimanches, en vente dans toutes les gares, les kiosques… Le rédacteur en chef, Léon Bouet, Biterrois résidant à Paris, choisit le pseudonyme El Bey. L’équipe de rédaction a pour objectif de :
– dévoiler aux lecteurs les secrets du toro de lidia,
– démontrer les techniques des mécanismes du toreo.
Cette organisation a prévu aussi des correspondants locaux à Dax, Nîmes… ainsi qu’à Barcelone et Madrid. Malheureusement, la revue hebdomadaire arrêtera de paraître au bout de 6 mois. J’ai particulièrement apprécié les trois présentations du toro de course dans l’arène : les Levantados, les Parados, les Applomados avec des détails très justes ainsi que la vie du toro au campo. Les comptes-rendus des corridas de Béziers et Nîmes sont détaillés dans des termes qui ne sont plus d’usage mais très pertinents. Ces gens étaient des aficionados passionnés et compétents. Merci à Michel Guill, ancien bibliothécaire de l’Union Taurine Biterroise et à Marc Thorel, bibliophile, de nous les avoir fait connaître.
Béziers n’avait pas comme Nîmes, la capacité suffisante de déclarer ouvertement la guerre au pouvoir central. Pourtant, la presse locale, Le Publicateur et La Dépêche, face aux hésitations de la Municipalité, soutient les aficionados pour obtenir l’organisation des corridas intégrales à Béziers. L’aficion estime que nos arènes sont trop exigües et envisagent déjà la construction d’arènes importantes par la Ville : les corridas attirent d’ordinaire une foule considérable venue des environs. L’incendie, malveillant, des arènes Palazy la veille d’une corrida le 5 septembre 1896, va immédiatement amplifier les pressions locales pour leur projet d’un édifice d’une capacité de 12 500 spectateurs. M. Fayot, ancien organisateur de Nîmes, commence les travaux rapidement au Plateau de Valras et monte deux corridas les 11 et 14 juillet 1897 avec les toreros Reverte et Algabeño et le fameux picador Agujeta. Au préalable, la municipalité, conformément aux engagements pris par le Congrès des Cités du Midi, créé une Commission taurine sous la présidence du maire et l’aficionado historique de Béziers,  Louis Azaïs comme Vice-président.

arenes de beziers
Au cours de cette temporada 1897, les arènes inachevées vivent l’organisation de six corridas de toros formelles et une novillada. Béziers avait des arènes dignes de son aficion qui avait démarré de rien, sans édifices historiques, comme nos voisins de Nîmes et Arles et dans le sud-ouest, Mont-de-Marsan (1880), Bayonne (1893), qui de plus, avaient une tradition taurine plus ancienne avec la course landaise, très vivace dès le XVIème siècle, tant dans les villes que dans les campagnes.
Pour conclure cette année historique, Béziers organise en octobre le Congrès annuel de la Fédération des Cités du Midi qui adopta des mesures importantes pour défendre l’intégralité du spectacle :
– qualité des matadors de cartels accrédités ainsi que les cuadrillas
– choix des toros, ganaderias et présentation
– protection des chevaux de pique par le caparaçon
Pour autant, tout n’est pas facile pour l’achèvement de l’édifice comme nous le verrons malheureusement plus tard. Par contre, la temporada 1898 inclut 6 corridas de toros avec les grands élevages : Veragua, Concha y Sierra, Saltillo… et les matadors vedettes : Lagartijillo, Minuto, Pepe Hillo, Guerrita, Reverte et le retour de Luis Mazzantini qui restait la référence pour l’aficion locale depuis ses débuts en 1882 comme novillero. Cette passion, cette réussite, sont couronnées par le succès du projet risqué et grandiose de Fernand Castelbon de Beauxhostes qui va attirer à Béziers les grands maîtres de la musique française, avec un maximum de luxe et de mises en scène qui permettent la création de Dejanire le 28 août 1893. C’était un exploit qui apporta à Béziers un lustre incomparable dans la France de l’époque. Le même homme comprit aussi que, pour assurer l’avenir de la corrida, il fallait une structure qui regrouperait les amoureux de la corrida à Béziers et leur donnerait plus de force. Ce fut alors la création, avec l’appui du maire, de la Société Tauromachique de Béziers présidée par M. Jean Guy, association qui organisa deux becerradas en septembre et octobre 1898. Ils sollicitèrent même l’aide des maestros Guerrita et Reverte pour encadrer la deuxième becerrada le lendemain de leur corrida face aux Saltillo. Quelle passion ! Quelle envie ! Pourtant ces aficionados voyaient moins de spectacles et se déplaçaient plus difficilement que notre génération. Ils ont attiré le public et la jeunesse vers la passion et l’aficion à la corrida et au toro bravo pour plus de 100 ans. Avant la corrida du 23 avril 1899 avec Luis Mazzantini et Conejito face aux Miura, le maire historique de Béziers, Alphonse Mas, adopte avec la Société Tauromachique, un règlement taurin précis, complet, exigeant et adapté à la corrida de l’époque. C’est une démonstration pour l’aficion actuelle. J’ai ressenti une vraie émotion de voir ce document signé par ce maire de Béziers rénovateur et urbaniste de la fin du XIXème, Président de droit et l’aficionado Louis Azaïs comme vice président de la Commission taurine. Alphonse Mas (maire 1888-1904) savait le temps et le dévouement qu’il avait fallu à l’aficion, les collectivités et la presse locale, pour défendre la tauromachie et les traditions des populations du Sud. Malheureusement, une nouvelle crise viticole vint assombrir la situation. Les trois départements languedociens produisaient plus de 50% des vins français et une nouvelle mévente et une chute des cours aggravée par des pratiques illicites, ont ruiné les viticulteurs. Cette situation toucha fortement le revenu de la plus grande partie des viticulteurs et de notre ville qui, à partir de 1902, dû baisser ses ambitions pour ses arènes, tant au niveau des corridas que du lyrique. Le très mauvais état d’une partie des gradins ne permit pas d’organiser des spectacles sécurisés en 1912 et 1913. La terrible guerre de 1914 acheva d’enlever les motivations et les espérances pour l’édifice créé en 1897. Cette horrible guerre laissa des traces indélébiles dans de nombreuses familles de toutes les classes sociales. Si Béziers n’avait pas eu une aficion aussi vivante, motivée et compétente, la passion de Fernand Castelbon de Beauxhostes pour les arènes de Béziers qui se trouvaient dans un état de délabrement avancé avec des litiges entre propriétaires et huissiers, il en était fini de cet édifice historique. Quant à la corrida ? La Société Tauromachique avec François Guy, moteur de notre aficion et son président M. Delprat arrivent à convaincre Achille Gaillard, président de la Chambre de Commerce, de créer en 1919 avec quelques amis, une Société Immobilière qui va racheter, réhabiliter et finir l’édifice en mai 1921 « Béziers par Béziers, pour Béziers ». Le 29 mai 1921, la corrida d’inauguration de la plaza restaurée, attire une foule considérable. La photo du paseo : Luis Freg, Saleri II et Limeño qui affrontaient des toros de Veragua, est impressionnante. Certainement l’affluence la plus importante jamais enregistrée dans ces arènes (avant celle de 1946 ?). Une nouvelle ère était lancée avec des cartels sérieux et des ganaderos réputés. Ce nouveau départ pour nos arènes donne un nouvel élan à l’aficion :
– 1921 : création d’une École Taurine et du Club Taurin franco-espagnol des frères Perez
– 1923 : sous l’impulsion du grand aficionado, Pierre Cauba, création du Club Taurin de Béziers présidé par Jean Mounié qui prendra la tête de la Fédération des Sociétés Taurines de France en 1928. Le Club organise aux arènes en 1924 une becerrada qui attire plus de 5000 personnes. L’aficion biterroise commence à constater que pendant ces années d’arrêt en France, la tauromachie a changé. Les toreros influencés par la révolution apportée par Juan Belmonte dans le toreo en s’approchant du toro de façon téméraire, recherchent une expression plus raffinée et plus artistique. Au niveau des toros, la stature et parfois la moindre robustesse se s’ont adaptées à cette tauromachie. La bonne corrida de juillet 1939 avec les Concha y Sierra fut la dernière avant la déclaration de guerre de septembre 1939 qui stoppa les corridas à Béziers jusqu’au 14 juillet 1946. Béziers est libérée le 22 août, Paris le 26 août 1944 avec le défilé historique sur les Champs Élysées autour du général de Gaulle et déjà, en novembre 1944 se déroule une première réunion du Club Taurin Biterrois pour parler de projets. La lecture des comptes-rendus des réunions démontre que les aficionados motivés ont la ferme intention d’agir auprès de la municipalité pour permettre la reprise des corridas, tout en repoussant les solutions qui altèreraient la qualité et le sérieux du spectacle taurin. Ces aficionados « puristes » (terme que je préfère à toriste), craignent de revenir à des pratiques néfastes qui ont parfois desservi la corrida. Les représentants des 3 clubs taurins (Club Taurin, Société Tauromachique et Club Franco-Espagnol) tout en gardant leur identité, ont tenu des réunions communes pour faire remonter vers la municipalité leurs exigences. Ces demandes ne seront pas vaines, même si la fermeture de la frontière avec l’Espagne ne facilitera pas l’organisation des corridas, surtout au niveau des toros. Dès 1946, deux corridas sont organisées avec des toros français de Pouly insuffisants pour une arène comme Béziers, face à des toreros sud-américains confirmés : Carnicerito de Mexico, Firmin Rivera… Le public réagit en masse et remplit les arènes (plus de 15 000 spectateurs) le 14 juillet 1946 et le 6 octobre, en présence de Vincent Auriol, président de l’Assemblée constituante, futur président de la République et de Georges Bidault, président du gouvernement provisoire.
La tradition à Béziers était de jouer La Marseillaise en plus du paseo. Il est dommage que devant les plus grandes personnalités de l’État, qui confortaient la légalité de la corrida, la présentation des toros ait été insuffisante.

echo taurin300dpiEn 1947, l’aficion courroucée par cette défaillance, décide, à ses risques et périls, de prendre en main l’organisation. Le président d’honneur du Club Taurin, Jules Durand, forme avec quelques sociétaires, un consortium afin de présenter des corridas de qualité. Trois sont organisées par le consortium avec des toros portugais de Claudio Moura et d’Infante de la Camara, avec des toreros confirmés Antonio Velazquez, Firmin Rivera, Parrita, Carlos Arruza… Bons résultats au niveau du public et du spectacle. L’ouverture de la frontière franco-espagnole en 1948 donne d’autres possibilités pour monter les cartels et Ferdinand Aymé, organisateur des arènes de Nîmes pose sa candidature et obtient la direction de nos arènes qu’il assura avec plus ou moins de bonheur pendant 32 ans. Nous reviendrons, dans un autre épisode, sur cette époque.
Le Club Taurin devient l’association d’aficionados, majeure dans notre cité par le nombre de sociétaires (350) et a son nouveau siège au 18, allées Paul Riquet où s’installent progressivement les pièces du futur musée grâce aux dons de familles biterroises. Les trois clubs continuent à œuvrer d’un commun accord pour soutenir l’aficion. En 1948, ils participent à la création de l’École Taurine, sous la responsabilité du grand aficionado Christian Babeau et avec l’aide de trois ex novilleros espagnols, ils entraîneront tous les dimanches matin un groupe de jeunes Biterrois à peaufiner leur technique avant de l’éprouver en Camargue. Je les ai connus 25 ans plus tard, grands aficionados, avec lesquels j’ai vécu des tertulias de plusieurs heures autour de la passion qu’ils n’avaient pas perdue. Seul Raoul Albert, Raoulet, vécu une courte carrière en Espagne avec l’aide des Dominguin. Il resta pour nous pendant longtemps LE torero Biterrois.
Conclusion : en près de 90 ans, notre ville a connu trois guerres tragiques, trois grandes crises viticoles et économiques, quatre arènes en bois, l’incendie de Palazy. Pendant, cette période difficile, notre aficion est devenue majeure. Elle a réussi à défendre sa passion contre les interdictions du pouvoir central et avec l’appui des municipalités et de la presse locale.
Chers amis, j’ai voulu vous rappeler l’histoire extraordinaire de ces amoureux du toro et de son combat dans l’arène, dans une ville où la destruction très précoce de l’amphithéâtre romain ne permit pas à cette passion de se développer facilement comme chez nos voisins. C’est grâce à eux et à des mécènes biterrois que vous pouvez vivre maintenant vos Ferias dans NOS ARENES qui, depuis plus de 120 ans, sont un des éléments majeurs de la culture et de la vie festive de notre cité. Rappelez-vous de ce qu’ils ont fait, de manière désintéressée et essayez d’être dignes d’eux. Ils ont su prendre leurs responsabilités et pourtant les conditions ont été parfois désespérantes. Ils ont su se remobiliser alors que la situation paraissait perdue. Ils étaient des AFICIONADOS D’ACTION…

Le responsable de rédaction : Francis ANDREU – Edito n° 33 – Janvier 2016

crepes UTB

VOEUX DE LA FÉDÉRATION DES CLUBS TAURINS DU BITERROIS

VOEUX FCTB 2Au musée taurin du Biterrois, vendredi 8 janvier, Michel Bousquet président de la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois présentait ses voeux à l’Afiicion et ses amis. À ses cotés avaient pris place, représentant le maire de Béziers, Benoit d’Abbadie adjoint à aux spectacles taurins et président de la Commission Taurine Extra Municipale (CTEM), Didier Bresson président de l’École taurine et Henri Fabre-Luce conseiller municipal de Béziers.

Dans son allocution, Michel Bousquet, exprima trois voeux. Le premier pour que l’Aficion mondiale voient  » les meilleurs toreros et torros possibles dans les plus belles ferias et corridas possibles avec le moins de blessures possibles « , ceci pour le bonheur de tous les toristas et toreristas… Le second pour l’Aficion biterroise, pour que le 1er voeux soit exaucé à Béziers avec un épilogue pour le feuilleton des arènes donnant satisfaction à tous les protagonistes… et le troisième voeux pour la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois pour que celle-ci trouve plus de moyens pour affirmer davantage sa représentativité et son importance, ce dans la continuité de ses prédécesseurs.   » Bonheur de pouvoir continuer à nous rendre dans les Arènes où que ce soit, en toute sécurité, pour faire vivre notre culture et passion taurine » conclut Michel Bousquet.

Prenant la parole Benoit d’Abbadie, tirant une analyse d’un peu plus d’un an de présidence de la CTEM, souhaita encore plus d’engagement de la part de l’Aficion Biterroise pour défendre et promouvoir la Tauromachie. Aficion ayant naturellement toute son amitié. La Ville a travers le lieu magnifique du Musée taurin – lieu emblématique pour toute l’Aficion – a montré son attachement à la Culture tauromachique.  » Attaquée de partout notre passion doit être défendue par tous, particulièrement en la partageant avec la jeunesse. L’École taurine remplit ce rôle ; merci à Didier Bresson et Nathalie Pasquier qui s’y consacrent « . Puis Henri Fabre-Luce annonça que le classement des Arènes de Béziers – en temps que patrimoine – allait être certainement dans les prochains jours acté par les pouvoirs publics. Ainsi la conservation du lieu Biterrois de l’Art de la Tauromachie et du Lyrique seraient protégés et garantis…

DSC_0011Il ne restait plus aux aficionadas et aficionados qu’à  tirer les Rois…

ANNÉE 2016

CARTELS MADRID 2016 – SAN ISIDRO

sanisidro2016PASEO à 19 heures

cartels et  jours d’ouverture de l’UTB pour la retransmission des corridas

  • Vendredi 6 Mai – Toros de Valdefresno pour : Miguel Abellán, Daniel Luque et Jimenez Fortes
  • Dimanche 8 Mai – Toros de Montealto pour : Juan Bautista, Morenito de Aranda et José Manuel Más
  • Mardi 10 Mai – Toros de Robert Margé pour : Eugenio de Mora, Juan Bautista et El Payo
  • Mercredi 11 Mai – Toros de El Torero pour : Manuel Escribano, Iván Fandiño et Paco Ureña
  • Vendredi 13 Mai – Toros de Núñez del Cuvillo pour : Sebastián Castella, Alejandro Talavante et Roca Rey (confirmation alternative)
  • Samedi 14 Mai – Toros de Flor de Jara pour : Fernando Robleño, Miguel Ángel Delgado et Diego Silveti
  • Dimanche 15 Mai – Toros de Juan Pedro Domecq pour : Alejandro Talavante, Roca Rey y Posada de Maravillas (confirmation alternative)
  • Mardi 17 Mai – Corrida de la Prensa – Toros de Pedraza de Yeltes pour : Manuel Escribano, Juan del Álamo et Juan Leal (Confirmation alternative)
  • Mercredi 18 Mai – Toros de Fuente Ymbro pour : Diego Urdiales, Miguel Ángel Perera et Alejandro Talavante
  • Jeudi 19 Mai – Toros de Puerto de San Lorenzo pour : Enrique Ponce, Daniel Luque et Román (confirmation alternative)
  • Vendredi 20 Mai – Toros de Alcurrucén pour : El Juli, Sébastien Castella et José Garrido (confirmation alternative)
  • Dimanche 22 Mai – Toros de Las Ramblas pour : El Cid, Paco Ureña et Jiménez Fortes
  • Mardi 24 Mai – Toros de Alcurrucén pour : Diego Urdiales, David Mora et Roca Rey
  • Mercredi 25 Mai – Toros de Jandilla pour : El Juli, Miguel Ángel Perera et López Simón
  • Jeudi 26 Mai – Toros de Parladé pour : Juan José Padilla, Iván Fandiño et José Garrido
  • Vendredi 27 Mai – Toros de El Pilar pour : El Fandi, David Mora et López Simón
  • Dimanche 29 Mai – Toros de Baltasar Ibán pour : Iván Vicente, Alberto Aguilar et Víctor Barrio
  • Lundi 30 Mai – Toros de Adolfo Martín pour : Rafaelillo, Sébastien Castella et Manuel Escribano
  • Mercredi 1er Juin – Corrida de Beneficencia Toros de Victoriano del Río pour : Sébastien Castella, José María Manzanares et López Simón
  • eudi 2 Juin – Toros de Cuadri pour : Luis Miguel Encabo, Fernando Robleño et Rubén Pinar
  • Vendredi 3 Juin – Toros de Victorino Martín pour : Uceda Leal, Miguel Abellán et El Cid
  • Dimanche 5 Juin – Toros de Miura pour : Rafaelillo, Javier Castaño et Pérez Mota

« GOYA Y CHARVET » – SOIRÉE RÉUSSIE !

DSC_0290Jusqu’au 18 septembre le musée taurin de Béziers accueille une exposition  « La Toromaquia et autres œuvres de Goya revisitées par Charvet » et c’est en présence de nombreux amis des arts et de la tauromachie que le vernissage a eu lieu samedi 9 avril.

Auparavant plus d’une centaine de personnes ont pénétré l’univers de Don Francisco Goya lors de la conférence donnée par Bernard Orengo, professeur de Lettres au lycée Jean Moulin de Béziers.
Conférence menée de main de maître avec projection permettant de découvrir et (ou) d’approfondir la vie et l’œuvre de cet artiste. Vélasquez, Goya et Picasso forment le trio des plus grands peintres espagnols, qui mis à part Vélasquez vécurent et moururent sur notre sol. Peintre officiel de la Cour d’Espagne, Goya peint sans concession les membres de la famille royale, les Grands d’Espagne, dénonçe à travers ses peintures et sa série d’estampes « les désastres de la guerre » les crimes de l’armée napoléonienne…
Sa suite d’eaux fortes « La Tauromaquia »,  réalisée entre 1815 et 1816, est le document complet sur la Tauromachie telle que voulue par Pepe Hillo avant 1836, date à laquelle les règles d’aujourd’hui furent définies par le matador Francisco Montes…

Mais revenons à cette exposition du peintre-aficionado Jacques Charvet. L’artiste biterrois, admirateur de Goya, nous présente deux parties de son travail. Tout d’abord une « revisitation » des peintures de Goya, traitées à l’acrylique et aux pastels gras, donnant à ses toiles un modernisme chatoyant où son trait et son pinceau animent les personnages goyesques. Les couleurs, semblables à celles des habits de lumières, renforcent la plastique des personnages… La danse des coloris est celle de l’Andalousie et aussi de notre Sud en été.

DSC_0291Comment un artiste, dont l’Aficion est évidente, pourrait-il résister à l’exercice de recomposition des gravures de « La Tauromaquia « . Le pari était risqué de mettre « face à face » gravure de Goya et encre de chine noire d’aujourd’hui. Deux traits différents puisque deux techniques, mais la même vision, celle de la vie et de la mort dans et autour du ruedo. Les quarante encres de Jacques Charvet traduisent l’essentiel des quarante gravures, sans édulcorer la dramaturgie voulue par le Maître.

Pari réussi devaient souligner le Maire de Béziers et Michel Bousquet président de l’Union Taurine Biterroise en présence notamment, du député Elie Aboud, de la Conseillère régionale Dolorès Roqué.

HB

DSC_0312

DIAPORAMA DE CETTE SOIRÉE

aff charvet
DSC_0292
DSC_0296
DSC_0299
DSC_0312
DSC_0307
DSC_0306
DSC_0309
DSC_0313
DSC_0314
DSC_0310
DSC_0308
DSC_0317
DSC_0316
DSC_0321
DSC_0290
DSC_0291

MUSÉE TAURIN DE BÉZIERS -7 rue Massol – BÉZIERS
Ouvert du 30 mars au 1er week-end d’octobre inclus :
Ouvert du mercredi au dimanche (fermé le lundi et le mardi) de 9 à 17h et samedi et dimanche 10h – 18h
De juin à septembre : ouvert les mêmes jours de 10 à 18h

charvet

FERIA SEVILLE 2016 – À L’UTB – PASEO A 18 H 30

aseville 2016

  • Dimanche 27 mars : Résurrection
    Toros de Garcigrande et Domingo Hernandez pour Morante de la Puebla, José Maria Manzanares et Alejandro Talavante.
  • Mercredi 6 avril : Toros de Las Ramblas pour Miguel Abellan, El Cid et Joselito Adame.
  • Jeudi 7 avril : Toros d’El Pilar et Moisés Fraile pour Sébastien Castella et Alberto Lopez Simón en mano a mano.
  • Vendredi 8 avril : Toros de Victoriano del Río et Cortés pour Morante de la Puebla, El Juli et Miguel Angel Perera.
  • Samedi 9 avril : En raison de la manifestation GOYA y CHARVET ce jour-là au Musée taurin, la corrida sera enregistrée et diffusée le lendemain dimanche 10 avril à 17 H 30 : Toros de Juan Pedro Domecq et Parladé pour Enrique Ponce, José Maria Manzanares et Andrés Roca Rey.
  • Lundi 11 avril : Toros de Daniel Ruiz pour El Cid, David Mora et Daniel Luque.
  • Mardi 12 avril : Toros de Jandilla et Vegahermosa pour Morante, Diego Urdiales et Alberto Lopéz Simón.
  • Mercredi 13 avril : Toros de Victorino Martín pour Manuel Escribano, Morenito de Aranda et Paco Ureña.
  • Jeudi 14 avril : Toros de Nuñez del Cuvillo pour Sébastien Castella, José Maria Manzanares et José Garrido.
  • Vendredi 15 avril : Toros de Nuñez del Cuvillo pour Morante, El Juli et Andrés Roca Rey.
  • Samedi 16 avril : Toros de Fuente Ymbro pour Finito de Cordoba, Juan José Padilla et El Fandi.
  • Dimanche 17 avril : Toros de Miura pour Rafaelillo, Javier Castaño et Manuel Escribano.

AVEC JUAN  POSADA de MARAVILLAS

DSC_0203L’ Union Taurine Biterroise a reçu samedi soir 12 mars, au Musée Taurin de Béziers, le jeune Matador Juan Posada de Maravillas pour lui remettre le Tastevin d’Argent du triomphateur de la novillada de la Feria 2015, en présence de Robert Ménard, maire de Béziers et de Benoît d’Abbadie, adjoint à la Tauromachie, du président de la CCI, de nombreux sociétaires et représentants de clubs taurins biterrois.
DSC_0215L’assistance a été étonnée de la maturité de Juan dans son intervention où il a su manifester, parfois dans notre langue, son admiration pour l’aficion française et pour notre pays et les symboles à ses yeux des principes de notre République : Liberté, Egalité, Fraternité.

DSC_0218Il a manifesté son inquiétude alors que son pays traverse des moments très difficiles où parfois, des groupes liberticides appuyés par des « nationalistes » et  même par des partis institutionnels sont prêts à renier l’histoire et les traditions séculaires de leur terre avec comme seul véritable objectif la conquête du pouvoir localement ou au niveau national. Juan Posada de Maravillas espère revenir toréer rapidement à Béziers, pour démontrer son attachement  à notre cité, à ses traditions et à nos vins qu’il a su déguster, apprécier et commenter tout au long de son séjour.
DSC_0222Alexa BourniquelL, directrice du Vin au Cœur des Femmes, a offert aux participants une dégustation de quelques uns des vins de notre biterrois, vins qui furent appréciés par tous et particulièrement par le matador qui s’est vu offrir par Alexa, un échantillonnage des vins goûtés.

DSC_0226photos Lo Taure Roge – un clic dessus = agrandir

12 MARS – REMISE du TASTEVIN D’ARGENT 2015

INVIT TASTEVIN POSADAL’Union Taurine Biterroise recevra ce Samedi 12 Mars à 19 heures au Musée Taurin, Juan POSADA de MARAVILLAS pour la remise du traditionnel TASTEVIN D’ARGENT décerné au Triomphateur de la Novillade de la Feria de Béziers (2015).

Juan est issu d’une dynastie de Toreros Sévillans du quartier de Triana qui, depuis 1860, donna plusieurs novilleros et Matadors de Toros, notamment son grand-père Juan Posada, qui toréa au début des années 50 avant de devenir journaliste taurin dans la presse écrite et radiophonique. Alors que son frère ainé est Matador de Toros sous le nom d’Ambel Posada, le jeune Juan Posada a ajouté le « qualificatif  » DE MARAVILLAS, prénom de sa grand-mère et de sa mère. Si sa famille est originaire de Séville, le jeune Juan se fit connaitre à Badajoz, résidence actuelle de sa famille.
On peut noter 4 évènements importants dans sa jeune carrière :
– 2013 : Indulto d’ un novillo d’El Freixo (El Juli ) pour sa première Novillada avec picador pour la Feria d’Olivenza,
– 2014 : Présentation à la Maestranza de Seville,
– 2015 : Novillero Triomphateur de la Feria San Isidro,
– 2015 : Alternative Triomphale le 3 Octobre à la Feria de Zafra avec Morante et Talavante.

ANTONIO PURROY À L’UTB

IMG_0317Antonio Purroy Unanua, Professeur à l’Université de Navarre à Pamplona a animé samedi 27 février, une soirée exceptionnelle au Musée Taurin, siège de l’Union Taurine Biterroise. Spécialiste de production animale, il est l’auteur de deux livres traduits en français sur l’élevage et le comportement du toro bravo. Aficionado libre, il considère que les exigences des toreros, depuis les historiques Guerrita et Joselito Gallo, ont orienté la sélection du toro bravo par les ganaderos, vers un animal presque trop noble qui enlève progressivement l’émotion, base de l’aficion indispensable à ses yeux au maintien de la corrida dans le futur.
Pour lui, il existe et existera toujours des toreros courageux. L’objectif est de maintenir la bravoure du toro de lidia sans laquelle il n’y a pas de véritable noblesse. La sélection excessivement basée sur la recherche de la faena de muleta de près de 100 passes, a enlevé trop souvent l’émotion et malheureusement apporté l’ennui. L’émotion ne peut venir uniquement de l’expression artistique ou de l’esthétique du torero.

La remise en valeur du tercio de pique correctement exécuté, permet au public d’apprécier la bravoure du toro qui pourra aller « a mas » dans le tercio de banderilles et la faena de muleta.
Antonio Purroy regrette que la recherche du « Toro artiste » (aberration) par la lignée Juan Pedro Domecq et l’évolution des ganaderias vers la mono encaste Domecq est préjudiciable à l’intérêt de la corrida. La recherche de la vraie bravoure qui se magnifie durant toute la lidia, est la raison d’être de la corrida.
C’est le grand public qui remplit les arènes et maintient la corrida financièrement. Il ne peut être mis en cause dans la situation actuelle. C’est l’Aficion qui doit faire en sorte de lui démontrer les valeurs et la nécessité de la bravoure sans laquelle la noblesse progressivement disparaît, comme nous l’avons constaté dans trop de ganaderias qui ont dégénéré ces dernières années vers la mansedumbre.Antonio Purroy pense que l’aficion française a un grand rôle à jouer pour l’avenir de la corrida, comme il a pu le constater dans certaines ferias françaises qui mettent en valeur le tercio de piques qui ne doit pas servir à châtier abusivement le toro, mais à le préparer au combat de la muleta au cours duquel le torero pourra démontrer son courage, sa technique, son temple, indispensable, sans oublier ses expressions artistiques.

Cette soirée continua longtemps par des échanges avec les aficionados intéressés par le discours du grand aficionado Navarrais.

F.A.

201

LISTE DES JOURS DE DIFFUSION DES CORRIDAS DE VALENCIA (éventuellement Olivenza) à l’UTB

FERIA D’OLIVENZA à 17h30

olivenza2016-cartelDimanche 6 Mars 2016 – Corrida
Toros de Núñez del Cuvillo pour :
Joselito Adame, José Garrido et Roca Rey
Cette corrida du 6 mars sera retransmise seulement si Andrès ROCA REY est maintenu au cartel.

FERIA DE VALENCIA à 17h

cartel-fallas-y-mayo-2016ATTENTION : samedi 12 mars : en raison de la remise à 18 h 30 du Tastevin d’Argent à Posada de MARAVILLAS, la corrida sera enregistrée : Toros de Fuente-Ymbro pour : Juan José Padilla, Jiménez Fortes et José Garrido

– Dimanche 13 Mars 2016 – Corrida
Toros de Adolfo Martín pour : Rafaelillo, Manuel Escribano et Paco Ureña
– Mardi 15 Mars
2016 – Corrida
Toros de Zalduendo pour : Iván Fandiño, Joselito Adame et Juan del Álamo
– Jeudi 17 Mars
2016 – Corrida mano a mano
Toros de Victoriano del Río et de Cortés pour : Alejandro Talavante et Andrés Roca Rey, mano a mano
Sobresaliente: Víctor Manuel Blázquez
– Vendredi 18 Mars
2016 – Corrida mano a mano
Toros de Garcigrande et de Domingo Hernández pour : El Juli et López Simón, mano a mano
Sobresaliente: Salvador Ruano
– Samedi 19 Mar
s 2016 – Corrida
Toros de Núñez del Cuvillo pour : Enrique Ponce, Sébastien Castella et David Mora
– Dimanche 20 Mars
2016 – Corrida
Toros de Juan Pedro Domecq pour : El Fandi, José María Manzanares et Cayetano

 

COMMUNIQUE PURROY UNANUAen savoir plus sur le site de l’ONCT : http://www.culturestaurines.com/Passion_pour_la_tauromachie_Antonio_Purroy

SOIRÉE CRÉPES – SAMEDI 13 FÉVRIER

crepes UTB

ASSEMBLÉES GÉNÉRALES 2016 DE L’UTB

DSC_0041Samedi 16 janvier, Michel Bousquet, président de notre Union, encadré par Marie-Françoise Rouzier, secrétaire générale, et d’Eric Sanchez, trésorier, a tout d’abord – après avoir souhaité à tous une bonne année  2016 – ouvert l’assemblée générale extraordinaire pour faire acter et approuver le transfert du siège social – figurant dans les statuts – du mail Chapat au 7 de la rue Massol .

Pour débuter l’assemblée générale ordinaire, Marie Françoise Rouzier  a donné lecture du rapport moral illustrant bien à travers les activités de 2015 la bonne santé de l’UTB. Michel Bousquet l’a vivement remercié pour son travail , particulièrement celui entrepris auprès de la DRAC ; remerciements à tous ceux qui ont travaillé, sous la houlette de Michel Mathieu, à l’installation du Musée taurin dans ses nouveaux murs. Eric Sanchez a présenté et commenté les comptes. Puis avant de passer à l’élection partielle du Comité directeur, la secrétaire générale et Michel Bousquet ont présenté les projets et actions envisagés pour cette année.
La soirée s’est poursuivie autour des galettes des rois…

DSC_0043RAPPORT MORAL 2015

Après notre Assemblée Générale du 9 janvier, les activités à l’UTB ont pris en 2015 une tournure quelque peu différente de la vie habituelle de notre association. En effet, notre Président annonçait lors de cette réunion, que le Bureau Municipal de Béziers venait d’entériner l’installation du Musée Taurin et du siège de l’UTB au 7, rue Massol, dans les locaux de l’Espace Riquet. Cette mesure, même si nous avions été préalablement informés de son application, a entraîné une charge de travail importante pour mener à bien ce départ de Chapat et la vie associative a souffert quelque peu de cette situation. Mais avec l’aide de tous ceux qui se sont particulièrement impliqués dans ce déménagement et avec l’aide non négligeable des services municipaux, nous avons pu inaugurer notre nouveau Musée et le siège de l’UTB, le lundi 15 juin. Cette journée restera dans nos mémoires longtemps pour tout un tas de raisons mais il en est une que je soulignerai, c’est la présence de notre Maestro Sébastien qui nous a fait l’honneur d’être à nos côtés. On se souviendra longtemps à l’UTB du 15 juin 2015.
Cette parenthèse étant refermée, nous avons quand même organisé en 2015 plusieurs manifestations comme :

– Soirée Toros et Crêpes le vendredi 6 février : diffusion d’une cassette de corridas avec des toreros de l’époque et commentaires,
– Diffusion des corridas espagnoles à la télévision
avec en clôture dîners, soirées pizzas avec les adhérents,
– Remise du Tastevin d’Argent
au meilleur novillero de la Feria de Béziers 2014, Andrès Roca Rey, le samedi 7 mars en partenariat avec l’association le Vin au Cœur des Femmes,
– Soirée de départ de l’ancien siège de l’UTB
le 21 mai avec retransmission de la corrida à Madrid avec Sébastien Castella,
– Inauguration du Musée
dans ses nouveaux locaux le 15 juin, en présence de Sébastien Castella,
– Expositions
 :
– « Des toros et des hommes : la relation
 » du peintre Jean-Jacques MARIE – Vernissage le 26 juin,
« Habits de lumière » collection de 40 costumes réalisés par le couturier madrilène Justo Algaba – Vernissage le 10 juillet. Énorme succès pour cette expo qui a été visible jusqu’au 15 octobre,
– Feria
 : organisation de la tertulia au sein de la bodega Laurent Carratié tous les soirs de la Feria,
– Participation à la Journée des Associations  le 12 septembre : présence de l’UTB sur un stand,
– Participation aux Journées Européennes du Patrimoine 
les 19 et 20 septembre : ouverture du Musée Taurin et permanences assurées par les membres du Comité Directeur de l’UTB avec commentaires. Près de 700 personnes ont franchi nos portes et ont apprécié nos collections. Je voulais juste profiter de cette occasion pour remercier publiquement Anaïs et Marion, jeunes élèves de l’École Taurine, qui ont fait durant les deux après-midi, des démonstrations de toreo de salon, le tout commenté par Francis Andreu. Leurs prestations ont beaucoup plus au public,
– Soirée-formation-débat avec des jeunes
le 2 octobre pour expliquer les fondamentaux de la tauromachie,
– Participation aux Journées Taurines 2015
du 15 au 18 octobre,
– Actions en faveur du développement et de l’enrichissement de l’espace taurin :
restauration et ré-encadrement des 40 eaux-fortes de la série La Tauromaquia de Goya, de deux têtes de toros mis à mort dans les années 30,
– Préservation de notre patrimoine
 : nous venons tout juste d’apprendre par les Services de la Drac, que certains éléments de notre patrimoine muséographique dont les Goya, la cape et l’habit de lumières de MazzantiniI, l’épée de Frascuelo, la tête de Campanero du Duc de Veragua, l’habit de NIMEÑO, certains tableaux, affiches etc… ont été inscrits comme pièces historiques et seront donc dorénavant protégés par la Drac. Nous devrions recevoir prochainement l’avis officiel de la Commission qui a délibéré.
Merci de votre attention.

PROJETS D’ACTIVITÉS 2016

Soirée Toros et Crêpes au mois de février : diffusion d’une cassette de corridas avec des toreros de l’époque et commentaires,
Soirée-formation-débat
avec les jeunes pour leur expliquer les fondamentaux de la tauromachie,
Diffusion des corridas à la télévision
avec en clôture dîners avec les adhérents et commentaires,
Remise du Tastevin d’Argent
au meilleur novillero de la Feria de Béziers 2015 Posada de Maravillas (février-mars),
Tienta
(date à définir en mars à l’occasion de la remise du Tastevin d’Argent),
Conférence sur le toro de combat
le samedi 27 février par Antonio Purroy Unanua, Professeur titulaire de la chaire de production animale à l’École technique supérieure d’ingénieurs agronomes de l’Université publique de Navarre. Cette soirée sera la première d’une série de trois sur les toros, les toreros et le règlement taurin,
Projet d’organisation d’un voyage taurin en Espagne,
Expositions
 :
– GOYA par Charvet. Vernissage en mai avec conférence sur GOYA
– Musée itinérant des tauromachies universelles plus conférence d’André Viard,
Feria
 : organisation de la tertulia dans nos locaux avec une animation Feria,
Participation à la Journée des Associations 
: présence de l’UTB sur un stand,
Participation aux Journées Européennes du Patrimoine 
: ouverture du Musée Taurin et permanences assurées par les membres du Comité Directeur de l’UTB avec commentaires,
Participation aux Journées Taurines d’octobre 2016,
Actions en faveur du développement et de l’enrichissement du Musée Taurin :
ré-encadrement de tableaux anciens, achat de vitrines pour présentation de l’habit de lumière du torero biterrois Sébastien Castella, restauration d’affiches et gravures anciennes stockées dans les réserves,
Création d’une salle d’exposition
dédiée au matador biterrois Sébastien Castella…

LE  COMITÉ DIRECTEUR 2016

DSC_0048Le Comité Directeur, de gauche à droite : Janine Crassous, Eric Sanchez trésorier, , Michel Mathieu, , Marie-Françoise Rouzier Secrétaire, Michel Bousquet Président, Claude Garrigues, Francis Riverola, (non sur la photo) Patrick de Belabre Vice-président et Laurent Gurrera

*******************************************************************************

Voeux UTB recto 2016-1Voeux UTB verso 2016

 

L’Unionlogo UTB Taurine Biterroise tiendra le samedi 16 janvier 2016 à 18 heures une Assemblée générale extraordinaire (modification des statuts suite au changement de siège social) et à 18 heures 30 l’Assemblée générale annuelle.
Elles seront suivies de la « galette des rois ».