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ÉDITORIAL AVRIL 2014

NOUS ESPÉRIONS ENFIN, VOUS PARLER UNIQUEMENT DE TAUROMACHIE PURE, MAIS..!

L’actualité nous oblige à aborder à nouveau des sujets médiatiques, tant au niveau des exécrables pratiques du marketing taurin qu’au niveau de l’annonce du rachat des arènes de Béziers par un groupe financier.
En ce qui concerne le marketing taurin, nous nous limiterons à vous faire remarquer que le Juli continue à faire des déclarations qui relèvent, soit de la mégalomanie, soit d’artifices communicants ridicules.  Ses Conseils en la matière, devraient se rendre compte qu’il commence à dépasser les bornes ( ou est-ce volontaire ? ).  Après avoir proclamé pompeusement lors de la présentation tant annoncée de sa temporada 2014 son engagement immortel pour les beaux-arts, il confirme après l’annonce du cartel phare du dimanche de Pâques à Malaga, son mano a mano avec Morante de la Puebla, sa demande à Dieu que ce jour-là, les circonstances aident les deux maestros à s’enrichir mutuellement (nous supposons que cela concerne l’art, l’inspiration, la génialité…) et que les spectateurs sortent des arènes en toréant. Ce jour-là, il n’oublia pas de rappeler la référence du premier mano a mano Joselito-Belmonte qui se déroula dans les arènes de Malaga le 28 février 1915.
Il faut que ses amis l’arrêtent car s’il continue à être aussi désagréable, nous pourrions, après d’autres, oublier l’admiration que nous avons de son toreo dominateur, poderoso, basé sur sa connaissance innée du toro et poussé dans son désir louable d’être le numéro 1.
Nous terminerons ce commentaire car cela ne mérite pas plus.

En ce qui concerne les arènes, nous nous sommes refusé à commenter en pleine campagne électorale, la mouvance créée autour de l’avenir des arènes de Béziers, car nous pensions que le rôle du maire sorti des urnes de ce mois de mars 2014 serait primordial dans l’avenir sur ce sujet qui intéresse l’aficion, mais aussi la politique culturelle de la ville. En effet, l’annonce fortuite de l’offre d’achat de la majorité des parts de la Société des Arènes par un groupe appartenant à l’organisateur Robert Margé (appuyée apparemment par des investisseurs montpelliérains) pour un montant supérieur à 2 000 000 €, a créé l’évènement et le malaise. Cette offre parait très élevée par rapport à la rentabilité connue des arènes dont l’activité est quasiment limitée aux spectacles taurins depuis quelques années. Elle a déclenché une réaction négative de la part de certains actionnaires historiques (mais minoritaires) de la Société des Arènes S.A.
La mise sur la place publique de cette offre surprenante a eu un écho significatif dans la campagne du 1er tour, par les prises de position officielles des candidats sur un projet qui paraissait pouvoir mettre en danger l’avenir culturel et tauromachique des arènes. Même si cette affaire n’était pas censée être essentielle dans cette campagne électorale très ouverte entre les quatre candidats, elle a, selon nous, eu plus d’effet dans l’esprit d’une partie des électeurs, même non aficionados, ce que certains esprits bien pensants veulent nous le faire croire.
Mais pourquoi avoir lancé, ce que l’on pourrait appeler une OPA où le propriétaire vendeur, président de la Société des Arènes et Robert Margé ont joué un rôle majeur ?
Pourquoi lancer cette offre qui, apparemment, souhaitait passer inaperçue, avec autant de précipitations, dans une période sensible comme l’est une élection municipale ?

Quand on connaît le rôle que depuis 50 ans les municipalités successives ont joué dans le développement de la Feria, des spectacles taurins et du maintien de l’édifice permettant de relancer l’activité taurine de la ville, il paraît évident que cette affaire ne pouvait qu’interpeller les candidats à la fonction de maire. Certes, nous avions annoncé dans nos derniers éditos, l’intérêt que certains groupes financiers pourraient avoir dans l’achat ou la prise de pouvoir des arènes en propriété privée, surtout en Espagne (Cordoba, Badajoz, Sévilla, Granada…) sans oublier qu’en France, Céret et surtout Béziers correspondent à cette spécificité. Nous pourrions longuement disserter sur les objectifs de cette proposition d’achat majoritaire, irréaliste à nos yeux au premier abord.

En tant que Biterrois, il nous semble souhaitable :
– que les arènes de Béziers poursuivent leur rôle culturel (trop négligé ces derniers temps) et taurin, imprégnées de l’histoire de la ville depuis plus de 100 ans dans ce lieu prestigieux ;
– que la ville de Béziers soit partie prenante essentielle dans les programmations des spectacles et l’utilisation globale d’un tel édifice, dans lequel toutes les municipalités depuis de nombreuses années se sont investies pour le maintenir, le développer et accroître son rôle dans les activités culturelles, festives et économiques de la cité.

Si la ville réalise un accord valable avec les propriétaires, elle a deux possibilités :
1/ Après une longue période de crise, la gestion directe, dans la partie tauromachique de la ville, a donné un renouveau évident, surtout au début des années 80 avec le Comité Féria. Cette structure associative, directement rattachée à la ville, ne correspondait plus aux obligations de transparence et de suivi imposées par les règles de la comptabilité publique. Suite à un incident, Georges Fontès, alors maire de Béziers, dut dissoudre le Comité Féria en 1985 pour maîtriser l’usage des fonds publics. Il créa la Régie Municipale des Arènes qui gérait l’ensemble des activités culturelles et taurines, la partie tauromachique étant réalisée en collaboration avec l’empresa Balaña de Barcelona. Cette solution donna satisfaction, tant au niveau gestion, qu’au niveau qualité des spectacles – musicaux (Johnny, Téléphone, Goldman) – et taurins avec une présentation de toros irréprochable, digne de plaza de primera espagnole, avec des toreros de premier plan.
La gestion financière, contrôlée directement par le Trésor public et le Receveur municipal, donna satisfaction. Le fonctionnement administratif, sous la responsabilité du regretté Commandant Farret et du conseil d’administration, a parfaitement rempli son rôle, tant au niveau de l’efficacité que dans la gestion, démontrant la fiabilité du système. La municipalité Barrau supprima la gestion en régie municipale pour adopter la Délégation de Service Public, avec des intervenants différents tous les ans et créa pour animer la tauromachie, la Haute Autorité composée de plus de 30 membres, pour insuffler les orientations de la politique taurine à Béziers. Comme aurait dit Georges Clemenceau  « Quand je veux noyer un problème, je crée une Commission ».

Actuellement, trois villes taurines françaises importantes gèrent les arènes (spectacles taurins) en régie municipale : Bayonne, Dax et Mont-de-Marsan, selon des modalités différentes mais avec la même rigueur de la comptabilité publique et un suivi exigeant des commissions taurines. Il faut préciser un avantage financier de la Régie municipale : les spectacles – limités à six) sont exempts du versement de la TVA (20 %) pour la corrida –  ce qui permet de faciliter la gestion et de la répercuter éventuellement pour avoir des prix de places plus accessibles.
La solution peut être efficace avec une équipe technique compétente et un partenaire suffisamment puissant et reconnu pour faciliter les négociations avec les représentants des toreros et les éleveurs. Elle garantit la transparence, même si les règles de la comptabilité publique sont nécessaires mais un peu lourdes à appliquer dans le monde taurin.

2/ La solution de la Délégation de Service Public (D.S.P.) n’est pas à écarter si elle est bien mise en place :
– appel d’offre public qui impose un cahier des charges fixant les critères retenus pour le choix,
– expérience professionnelle,
– fiabilité financière,
– qualité et quantité des spectacles,
– valorisation de l’offre financière proposée par l’adjudicataire,
– autres propositions : école taurine, initiatives culturelles…

Quelle que soit la solution choisie, tout dépend des compétences et de la fiabilité des hommes chargés du fonctionnement et du contrôle. Il ne faut pas oublier aussi, le rôle primordial joué par la Commission Taurine extra-municipale, entité prévue par le règlement de l’Union des Villes Taurines Françaises (UVTF), présidée par le maire ou son représentant qui est responsable de l’application du règlement taurin, de contrôle – avant, pendant et après – la qualité des spectacles proposés ( présentation des toros, choix des cartels… ) et d’organiser les présidences…

Cette structure n’est valable que suivant :
– la volonté réelle du maire,
– la qualité et la volonté des membres de Commission Taurine de faire respecter l’image de nos arènes et d’imposer à l’adjudicataire les conditions de la DSP et la volonté de l’aficion locale.

En fait, nous sommes obligés de constater que la Commission Taurine extra-municipale n’a pas joué, ces dernières années à Béziers, le rôle pour lequel elle avait été créée, dans l’esprit de l’UVTF, d’autant plus que la DSP actuelle a été négociée il y a plus de 18 ans, dans des conditions très spéciales. Il ne s’agit pas, pour une Commission Taurine, de pratiquer une opposition systématique de principe aux propositions de l’adjudicataire (revancharde ou partisane), mais appuyée par la volonté du maire, de faire respecter l’image des arènes qui se répercutera sur celle de la ville et de sa féria, tout en faisant ressortir les spécificités de l’aficion locale.

Cet édito paraît aujourd’hui, sans effet sur la campagne électorale, comme nous le souhaitions. Il est diffusé après les résultats du second tour des municipales, même s’il a été rédigé plusieurs jours avant.

Parlons enfin de tauromachie avec les Fallas qui se sont caractérisées par :
– des fréquentations de public très faibles et inquiétantes pour les 4 premières corridas et novilladas. Heureusement pour l’empresa, les trois dernières ont rempli les arènes avec la participation du G5, de Ponce et Castella.
– Juli sort triomphateur des Fallas, mais l’expression artistique de sa tauromachie n’arrive pas à nous convaincre totalement.
– Ponce aurait pu contrarier son hégémonie, si sa cojida impressionnante et sa cornada à son premier toro, ne l’avaient pas arrêté brutalement.
– Les autres toreros ont eu des difficultés à démontrer tout leur potentiel car les toros ont été nobles, certes, mais sosos et parfois mansos, même si leur présentation globalement était acceptable, malgré des armures commodes pour la plupart.
Seuls les Garcigrande (très bons pour les 4 toreros de la corrida magna) et surtout les Victoriano del Rio, ont montré les vertus que nous demandons au toro bravo : agressivité, galop dans les embestidas, classe pour certains. Ce n’est pas pour rien que les ganaderias de Garcigrande et Victoriano del Rio ont été retenues pour le mano a mano du dimanche de Pâques à Malaga : Juli-Morante.

Nous retiendrons aussi le temple, la classe et la détermination de Castella, ainsi que le sens artistique de Finito (relancé par Simon Casas en l’absence de Ponce) et de Morante, meilleur capeador de sa génération, confirmant qu’il est le successeur prétendant des maestros Curro Romero et Rafaël de Paula. Manzanares a confirmé l’esthétisme de sa tauromachie, sans retrouver ses inspirations des temporadas 2011 et 2012, pour le moment. Dans un autre style, nous avons apprécié l’attitude, la prise de risque et l’aguante du jeune Jimenez Fortes et son envie de triompher.
Au niveau des novilladas, l’extremeño Garrido après son succès chez lui à Olivenza, a confirmé qu’il devrait dominer l’escalafon 2014.
En dehors des deux ganaderias précitées, nous regrettons la fadeur (soseria) des toros en général, malgré quelques individus intéressants.

Castellon arrive avec un changement complet dans le choix des organisateurs par rapport aux tentatives toristas de leur prédécesseur Enrique Paton ces dernières années qui, il est vrai, n’avait pas donné un résultat intéressant au niveau de la taquilla, ce qui causa son arrêt d’activité. On en reparlera…

Le responsable de rédaction : Francis Andreu

Edito n° 11 – Avril 2014

ÉDITORIAL FÉVRIER 2014

QUEL EST LEUR VRAI OBJECTIF ?

Nous avons retardé à début février la parution du 1er édito de la temporada 2014 en espérant, sans trop y croire, que les divers intervenants du monde taurin, notamment les 5 figuras de l’Apocalypse (les cavaliers n’étaient que 4), oseraient se compromettre avec l’empresa de Sevilla et les Maestrantes pour organiser une féria digne du légendaire Coso del Baratillo et de la magnifique cité du bord du Guadalquivir. Cette situation désolante nous rappelle, toute proportion gardée, la désastreuse déclaration de guerre de 1870 par Napoléon III avec le prétexte de la fameuse dépêche d’Ulm habilement truquée par le Chancelier Bismark.

Cette comparaison est osée mais elle n’a pour but que de rappeler que : Quand on veut déclarer la guerre… Comment donner tant d’importance et de conséquences à une déclaration certes exagérée (se ha pasado) d’Eduardo Canorea après un tapeo comme les aiment nos amis sévillans. Pourquoi se lancer dans une guerre au moment où aucune des parties n’est en condition de vraiment la gagner, étant donné la situation de la corrida en Europe. Bismark, lui au moins, savait qu’il était plus fort que nous et que Napoléon n’était qu’un petit chef de guerre, un va-t-en guerre qui n’avait rien de Buonaparte. S’il s’agissait d’un problème d’arriérés dans les paiements, pourquoi ne pas le mettre sur la table tout de suite ? Ce serait le seul argument valable et l’aficion, comme les Maestrantes, pouvaient le comprendre et mettre l’empresa devant ses responsabilités.

Les déclarations postérieures de Jose Maria Manzanares (sur son grand amour avec les Sévillans à qui il doit tout), relayées par celles de ses compagnons de lutte, sans oublier le grand discours final du Juli, n’ont convaincu personne. Elles nous feraient rire si la situation de la tauromachie en Europe ne traversait pas la crise que tous les aficionados et les professionnels connaissent, même si ces figuras paraissent l’ignorer.

Nous ne cherchons pas à défendre le monde empresarial taurin, certainement critiquable sur sa gestion de ces dernières années. Par contre, nous pensons que la prise de pouvoir, hors du ruedo par 5 toreros, nous annonce un bouleversement de la tauromachie, déjà très affaiblie, qui supportera mal une organisation où seules les figuras ou les peoples tireront leur épingle du jeu. Jusqu’à quand ? Nous pouvons nous interroger dans le futur, sur le rôle des apoderados de ces figuras.

Le rôle des maestros Curro Vazquez, Roberto Dominguez et Fernando Cepeda, aujourd’hui recyclés dans l’apoderamiento, n’a plus rien à voir avec celui de leurs prédécesseurs historiques : Don Jose Camara et ses fils Pepe et Manuel, El Pipo, Florentino Diaz Flores, Pablo Lozano, Enrique Martin Arranz… qui géraient des toreros figuras tout aussi importants pour le moins…

Dans cette crise grave, nous ne les entendons pas. Quel silence ! Leur titre d’apoderado leur permet certes d’encaisser leurs commissions avant que dans quelques temps, le vrai pouvoir soit concédé en réalité à des sociétés de communication, de marketing et même des groupes financiers importants qui pourraient avoir pour objectif de récupérer, dans un premier temps, les arènes privées dont les propriétaires héritiers ne retrouvent pas la rentabilité espérée, ne serait-ce qu’immobilière, par leurs ancêtres. Certains en parlent… Pourquoi s’adresser directement aux propriétaires de la Maestranza de Sevilla pour s’attaquer à Canorea ? Notre propos n’est pas d’intervenir dans ces spéculations qui relèvent plus de la finance que de la tauromachie proprement dite. Nous sommes par contre préoccupés par des informations complémentaires qui provoquent chez nous une inquiétude, même s’il vaut mieux en rire qu’en pleurer.

Nous apprenons qu’El Juli va annoncer au Circulo de Bellas Artes de Madrid, dans une cérémonie médiatico-culturelle très in, son programme d’actuations (sa tournée) 2014. Il copie ce que font depuis longtemps dans des sempiternelles interviews, conférences et articles de presse promotionnels (non gratuits), ses collègues du show-biz. Morante, apodéré en réalité par un important groupe mexicain (ce n’est qu’un début), va procéder de la même manière. Seul le style changera. Espèrent-ils que le public, comme des fans ou des groupies, va se précipiter pour louer des places dans des spectacles retenus à l’avance comme Madonna, Lady Gaga, Johnny (le nôtre), Elton John ou Céline Dion (liste non limitative) ?

Nous espérons que les vrais aficionados ne vont pas se laisser endormir par ces manœuvres où le marketing veut devenir le maître du système. Nous l’espérons d’autant plus qu’ils ont prévu d’ores et déjà, d’accentuer le choix des élevages et des toros pour que la tournée soit réussie et puisse se dérouler selon le programme prévu. Ces ganaderos sélectionnés, sont devenus prisonniers des toreros et serviteurs heureux d’être choisis dans cette époque de crise si difficile pour eux. Les qualités techniques et artistiques ne sont pas, encore moins celles du Juli, en cause mais leur comportement est dangereux et inquiétant.

Nous invitons les aficionados, encore libres, à rester vigilants. Ces spectacles peuvent avoir des aspects artistiques positifs momentanés dans le ruedo, mais ils sont porteurs d’un virus qui entraînera dans un délai plus ou moins proche, la fin de la vraie tauromachie et de notre passion, basée sur une corrida de toros qui, certes a évolué depuis plus de 300 ans, mais qui a conservé des fondamentaux qui expliquent que cette passion de nos peuples du sud existe encore. Qu’en sera-t-il des novilladas et de ces jeunes toreros dans cette nouvelle organisation ? Il est à craindre que seuls ceux qui feront allégeance seront protégés et seront présentés, comme dans les spectacles de music-hall. Ils complèteront la fin de la corrida, en vedette américaine, ou passeront en première partie en cas d’Alternative.

Quelle défense reste à l’aficion face à cette dégradation annoncée qui enlèvera toute l’essence à notre corrida ? L’aficion aurait pourtant un autre combat qui l’attend face aux historiques antis, où l’unité nous paraissait indispensable. Les figuras en ont voulu autrement. Il est à craindre que le système soit en fait détruit de l’intérieur, sans que nos ennemis aient à prendre des initiatives de masse pour nous déborder. Il leur suffira de quelques cas bien ciblés par leurs spécialistes, pour entretenir l’ambiance délétère, soutenus par quelques idéologues bien pensants, pour appuyer par leurs prestigieuses signatures les communiqués animalistes.

Combien de temps résisterons-nous si les toreros en général et surtout les figuras ne nous aident pas ? Pourtant ce sont eux qui ont la solution : démontrer au monde qu’ils sont effectivement des êtres humains supérieurs qui osent affronter cet animal mythique qui, malgré certaines déviances actuelles de l’élevage bravo, reste un magnifique fauve combattant et dangereux. Nous ne doutons pas de leur capacité, notamment de celle de la tête de liste Juli. Il ajoute à ses qualités de torero hors du commun, une habileté et une volonté hégémonique sur la majorité des figuras qu’il entraîne derrière lui.

Ils peuvent nous démontrer que, même s’ils défendent leurs intérêts matériels compréhensibles, ils sont avant tout des toreros d’exception qui se doivent à leur public, mais aussi à leur propre aficion qui, depuis leur enfance, les ont amenés au sommet de leur technique et de leur art. En effet, tous les membres du G5 ont moins de 35 ans. Pensent-ils déjà à leur retraite ou à leur reconversion, pour accélérer une prise de pouvoir il est vrai facilitée par une organisation empresariale décadente ? Ils doivent faire attention à ne pas se tromper d’objectif. Par les temps qui courent, on ne peut pas être dedans et dehors. Le monde de la corrida doit être un, que nous soyons spectateurs, toreros et même organisateurs, même si chacun peut avoir momentanément des intérêts particuliers.

Pouvons-nous avoir confiance en eux ? Méritent-ils notre passion et notre aficion ? S’ils le veulent, c’est sans aucun doute. Dans le cas contraire, il nous reste l’espoir que le magnifique animal qu’est le toro bravo et la passion de jeunes toreros ambitieux pourront la maintenir vivace. Tous les 15 ans, il s’est levé un torero d’exception qui a redonné vie à une corrida qui était parfois chancelante. Il a obligé tous les autres à le suivre dans le ruedo s’ils ne voulaient pas être marginalisés malgré toutes les tactiques qu’ils puissent inventer.

Nous espérons qu’au fur et à mesure que se déroulera la temporada 2014, nous oublierons ce mauvais début d’année qui nous fait douter de ceux que nous admirons.

Le responsable de rédaction : Francis ANDREU

Édito n° 10 – Février 2014

ISTRES 2014 : ALTERNATIVE POUR UN BITERROIS

CB 89195227_pDans les arènes d’Istres, dimanche 15 juin 2014, le Novillero biterrois Cayetano Ortiz, apoderé par le Matador Denis Loré, recevra l’alternative des mains du Maestro Joselito avec comme témoin le Torero Morante de la Puebla, ceci face à des toros de la ganaderia Garcigrande.
C’est une grande satisfaction pour l’UTB qui lui décerna le Tastevin d’Argent 2014 lors de la Feria de Béziers, récompense du meilleur Novillero.

aff istres  prog istres

ANNÉE 2014

DE NOUVEAUX ADHÉRENTS À L’UTB

Vendredi 5 décembre à 18h 30, l’UTB recevait ses nouveaux adhérents (10 en 2014) afin de les rencontrer et de leur présenter l’association.
Le Président Michel Bousquet les accueillait chaleureusement et leur donnait les dernières informations sur la vie du club et notamment sur le prochain déménagement de l’Espace Taurin qui s’installera provisoirement dans les locaux de l’Espace Riquet, rue Massol, la destination finale étant l’Hôtel Du Lac.
Il fit ensuite appel à générosité pour la restauration d’une tête de taureau du Duque de Veragua, actuellement stockée dans les réserves*.
Hugues Bousquet, en qualité de rédacteur du site Lo Taure Roge, a fait un compte rendu du dernier Congrès de la Fédération des Sociétés Taurines de France (FSTF) – voir dans notre rubrique  ACTUALITÉS TAURINES.

Après la rediffusion (mais on ne s’en lasse pas) du Seul contre Six de Jose TOMAS à Nîmes en 2012, tous se retrouvaient autour d’un délicieux buffet.

* Il s’agit donc de la restauration d’une tête de taureau de l’élevage du Duque de Veragua estoqué à Nîmes par le torero mexicain Luis Fregdans les années 20. Cette ganaderia prestigieuse de la fin du XIXème siècle n’existe plus. Elle a été vendue en 1927 à Don Juan Pedro Domecq.
Les têtes de taureaux de Veragua étant devenues très rares, il nous paraît indispensable de restaurer cette pièce, actuellement stockée dans les réserves de la Caserne St-Jacques afin de pouvoir l’exposer dans le Musée.

La Ville de Béziers a bien voulu participer à hauteur de la moitié du devis établi par le taxidermiste Jean-François Hugues d’un montant de 1 700 €. Afin de parvenir à la somme totale, nous sollicitons votre participation à titre personnel, sans bien sûr aucune obligation. Le solde sera versé par l’UTB.

Merci par avance de votre générosité afin que cette tête de taureau trouve une place de choix dans notre Musée.

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L’UTB retransmettait les corridas télévisées de la Feria del Pilar à Saragosse  :

– jeudi 9 octobre : Toros de Victorino Martín, Alcurrucén, Fuente Ymbro, Puerto de San Lorenzo, Victoriano del Río et Antonio Bañuelos pour Daniel Luque.
samedi 11 octobre : Toros de Juan Pedro Domecq pour Enrique Ponce, Finito de Córdoba et Alejandro Talavante.

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Les corridas télévisées ont lieu à l’UTB dans le cadre de la Feria d’Automne de Madrid aux dates suivantes :
  • Vendredi 3 octobre : Toros de Núñez del Cuvillo pour Finito de Córdoba, Iván Fandiño et Daniel Luque.
  • Samedi 4 octobre : Toros de Puerto de San Lorenzo pour Miguel Abellán, como único espada.
  • Dimanche 5 octobre : Toros d’Adolfo Martín pour Uceda Leal, Diego Urdiales et Serafín Marín.

TOMAS CERQUEIRA REÇU PAR L’UTB ET L’AFICION BITERROISE

tomas 2Vendredi 5 septembre, l’Union Taurine Biterroise recevait avec toute l’Aficion locale le matador Biterrois Tomas Cerqueira, cela en présence notamment des maires de Boujan sur Libron et Béziers ainsi que celle de son ami le matador Cayetano Ortiz.

La raison principale de cette réception étant la 1ere corrida  organisée à Boujan lors de la 1ere Feria dite des Vendanges, corrida qui verra Tomas seul contre 4 toros de la ganaderia Gallon.  Michel Bousquet président de l’UTB, tout en félicitant et remerciant Gérard Abella, maire de Boujan, pour cette première, en profitait pour annoncer que le Musée taurin de Béziers avait durant ses deux mois d’ouverture (juillet et août), battu avec plus de 2 500 visiteurs, tous les musées de Béziers. C’était là l’occasion de remercier tous ceux qui ont œuvré à ce résultat.

Puis le maire de Boujan après avoir expliqué sa politique en matière tauromachique :  tradition à conserver, développement, tauromachie pour tous, appelait les aficionados à venir nombreux le 7 septembre. Rejoint par le maire de Béziers, Robert Ménard, il demandait aux aficionados de ne pas répondre aux provocations des anti-taurins pouvant être venus dans sa ville pour troubler l’ordre public en laissant aux forces de l’ordre le soin d’assurer la sécurité et la tranquillité de tous. Il ne restait plus qu’au Matador Tomas Cerqueira de remercier l’assistance en lui assurant qu’il ferait tout pour la satisfaction des aficionados présents dimanche.

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CORRIDAS à ALBACETE et à GUADALAJARA

Canal+ Toros retransmet les corridas des plazas de toros d’Albacete et de Guadalajara. L’UTB sera donc ouverte suivant le calendrier suivant : Paseo à 18 h.

ALBACETE

Albacete-2014-cartelMERCREDI 10 SEPTEMBRE : Toros de Alcurrucén pour Miguel Abellán, Daniel Luque et Juan del Álamo,

JEUDI 11 SEPTEMBRE : Toros de Fuente Ymbro pour Finito de Córdoba, Miguel Ángel Perera et Alejandro Talavante.

 

GUADALAJARA  

cartel-toros-guadalajara-12septiembre2014VENDREDI 12 SEPTEMBRE : Toros de Jandilla pour Iván Fandiño.

 

 

 

 

 

 

BÉZIERS – MARDI 12 AOÛT – DEUX ÉVÉNEMENTS

Dans le cadre de la Feria de Béziers, deux évènements  se  sont déroulés au sein de notre Musée Taurin, le mardi 12 août 2014 .

Tout d’abord, en présence de nombreuses personnes dont le maire de Béziers et de membres des clubs taurins, la soirée débutait par le vernissage de l’exposition de Fernando NOGUÉS GUIZY, artiste photographe espagnol, exposition yue durant tous les jours de la Feria par de nombreux visiteurs. Ce passionné de tauromachie et de son image, n’est pas inconnu à Béziers puisqu’il fut lauréat du Concours International « La tauromachie dans les arts plastiques » lors de la Feria de Béziers 1983.

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  Puis ce fût un moment d’émotion avec le dévoilement d’une plaque, au sein du Musée Taurin, en mémoire de Michel ROUZIER, un des piliers de l’Union Taurine Biterroise, disparu en juin 2013, et qui a grandement œuvré à l’avènement de cet espace muséographique. Michel Bousquet, président de l’UTB, lui rendait hommage en quelques mots. Puis Francis Andreu, ainsi qu’un ami proche de Michel, André Noy rappelait la place qu’avait occupé celui-ci dans la vie culturelle et sportive de Béziers. Il appartenait au maire de Béziers, Robert Ménard et à Jacques Rouzier frère de Michel  de clôturer cet hommage ; très émue, l’épouse de Michel, Marie Françoise remercia l’assistance pour sa présence.

 

PARA ENVIARFERNANDO NOGUÉS – PORTRAIT BIOGRAPHIQUE

Au début de l’année 1983, Fernando Nogués Guizy (Barcelone, 1945) fait la connaissance par hasard d’un personnage singulier : Federico Martínez García, fameux avocat patronal. Dès leur première rencontre, un chaleureux courant de sympathie surgit entre eux qui les mène à parler de leurs goûts réciproques : la sculpture et la tauromachie dans le cas de Federico ; la photographie pour Fernando. Federico demande a Fernando de lui faire des photos d’une série de sculptures taurines réalisées en bronze. Le résultat est spectaculaire et Federico en est enthousiasmé. Au point de proposer à Fernando de l’accompagner pendant les premiers mois de la saison taurine de 1983 pour photographier les corridas de toros, aussi bien à Barcelone que dans plusieurs arènes du Sud de la France, dans le but de présenter une série de photographies au prestigieux Salon de la Tauromachie dans les arts plastiques de la Ville de Béziers, que lui-même avait gagné l’année d’avant, avec ses merveilleuses sculptures.

C’est l’époque de la grande rivalité entre Paco Ojeda et Emilio Muñoz qui passionne en Espagne et encore plus en France où des centaines d’amateurs se déplacent chaque foi que se célèbre un mano a mano a Barcelone ou dans une autre arène espagnole.

Les photographies que Fernando obtient se révèlent de forte beauté et s’éloignent des canons classiques des photographies taurines. Loin de s’intéresser seulement aux anecdotes de chaque corrida – la plaza, el cartel, la ganadería – Fernando désire refléter l’essence du lidia : la noble et belle relation entre deux ennemis qui se respectent et, d’une certaine manière, s’estiment même puisque aucun des deux n’existerai sans l’autre.

La sensation d’un mouvement harmonieux, son chromatisme, la symbiose qu’expriment le taureau et le matador, font que chaque photographie produise une forte émotion.

Au déjà cité Salon de Béziers 1983 l’œuvre de Fernando Nogués a obtenu le troisième Prix, première récompense donné a un photographe.

Depuis cette date, la « TAUROMAQUIA » de Fernando Nogués est restée inédite, n’ayant été ni exposée ni imprimée.

Pour 2015 est programmée une exposition au Palais des Congrès de Ronda (Málaga) avec une série de 50 œuvres, dont fera partie cette série qui sera maintenant présentée à Béziers comme un hommage en remerciement à la Ville qui lui a concédé le prix en 1983.

Cette série « BÉZIERS 2014 » est formée par 10 œuvres numérotées d’un tirage contrôlé et signées par l’auteur. Seulement 15epreuves de chaque œuvre seront mises en vente.

EXPOSITION

affiche-expo-long1Vendredi 3 juillet 2014, en présence de Robert Ménard maire de Béziers, de Benoit d’Abbadie adjoint à la Tauromachie et président de la commission taurine extra-municipale, d’Élisabeth Pissaro, adjointe-déléguée à la Culture, de Didier Bresson, du conservateur des musées ainsi que de nombreuses personnalités de l’Aficion et de la culture biterroise, le président de l’UTB Michel Bousquet présentait le travail de l’artiste.

Après quelques mots du maire chacun put admirer les photos de la « tienta à champ ouvert » ; puis autour d’un buffet-apéritif offert par l’UTB avec le concours de Pernod 51 et la photographe converser avec celle-ci…

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Marilyn Bousquet, diplômée en 1996 de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, demeure – après un séjour à Bayonne où elle a exposé ses photographies dans plusieurs lieux du Pays Basque – à Béziers depuis quelques années.

En 2012, à Narbonne à la chapelle des Pénitents bleus, son exposition photographique « Narbonne impressive » était consacrée à l’architecture de cette cité. L’an passé au château de Vargoz de Sérignan son expo « Ethers » fût très appréciée du public.

goldynoire10-15jauneEn 2011, avec un vieil appareil, d’après-guerre, la GOLDY BOX (moyen format), au mécanisme très sommaire, Marilyn Bousquet entreprend de réaliser sur plusieurs années, une série de photographies, en argentique, de tienta a campo abierto (tienta à champ ouvert) avec du bétail de la manade Margé.

La réalisation de ses photographies s’exécute avec la méthode de surimpression sur négatif : sans réarmer la pellicule après la première prise de vue, elle enclenche une deuxième photographie qui viendra s’impres­sionner sur la précédente. Principe bien connu des photographes, soit par accident ou par volonté, la sur-impression, dans mes photographies, est contrôlée : un travail de mémoire et de projection mentale entre en compte pour établir la composition de ces dernières.

bronicazenza-jauneDepuis 2012, un autre appareil pho­tographique (ZENZA BRONICA), plus performant (meilleure optique et contrôle de la composition par la visée), a remplacé la GOLDY BOX.

Cette année à l’espace Taurin de Béziers l’exposition est consacrée au premier maillon de la Corrida, la tienta, plus particulièrement la tienta a cam­po abierto, sélection des vachettes pour la reproduction de taureau de combat par une batterie d’épreuves dans la nature qui permettent d’évaluer leur résistance, endurance et agressivité.

L’importance du ciel, dans la composition des images quant à elle, instaure un climat de sérénité et de calme, et positionne les scènes dans une temporalité mythologique et cosmologique.

D’avantage tournée vers la peinture, que vers la photographie documentaire, l’enjeu de cette série est bien de magnifier cette première étape et ses acteurs pour marquer l’étrangeté de la tienta a campo abierto pour les non-initiés et sa beauté intemporelle. Le paysage dans cette série, remplace l’arène : l’espace est sans enceinte, le soleil diffuse une lumière de fin d’après-midi chaude. L’horizon naît de la scène et s’ouvre sur le ciel.

à l’Espace Taurin de Béziers, espace Chapat, av. Wilson, du 4 juillet au 31 août, du mardi au dimanche de 10 à 18 heures, entrée libre.

site de Marilyn Bousquet :  http://marilynbousquet.tumblr.com/

CORRIDAS A L’UTB

Les Férias se suivent… Début juillet, c’était le tour de Pamplona puis Mont-de-Marsan, Santander, Puerto Santa Maria…
            Pamplona-2014      Affiche Madeleine 2014

Santander-2014

DEUX RENCONTRES AVEC LES DEUX MATADORS BITERROIS : CAYETANO ORTIZ  ET  TOMAS  CERQUEIRA

1 – REMISE MONTERA : comme il est de tradition maintenant à chaque prise d’alternative d’un torero biterrois, l’Union Taurine Biterroise a remis une montera à Cayetano ORTIZ le VENDREDI 27 JUIN 2014, à l’Espace Taurin de Béziers. Un cocktail clôtura cette manifestation.  La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois, en accord avec l’Union Taurine, lui a offert une épingle de cravate.

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2 – « Les amis de Tomas Cerqueira«  organisaient  une journée taurine à la manade d’Andre Castella le samedi 28 juin 2014.

10h30 : RDV à  la manade,

11h : Toro combattu par Tomas Cerqueira,

12h : apéritif, – Présentation de la tête de toro d’alternative de Tomas – feria de Béziers 2012, 13h : repas : fideua,  15h : Tienta de vaches :

– 1ere, toréée par Tomas,

– 2ème, offerte à  Cayetano Ortiz par Tomas,

– 3ème, offerte à  l’École Taurine de Béziers par André Castella,

– 4ème, pour les aficionados.

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SAN ISIDRO 2014 À L’UTB

2 SAN ISIDROBienvenue à l’UTB pour la San Isidro 2014. Le club état ouvert à partir de 18h 30 pour vivre en direct les corridas de Madrid.

Avec un dîner le 15 mai à l’occasion de la corrida avec Sébastien CASTELLA.

EXPOSITION à L’UTB : CARTON et FERRAILLE

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Plusieurs dizaines de personnes se sont retrouvées jeudi 3 avril, au Musée taurin de Béziers, pour le vernissage de « deux expositions en une ». Celle de Marie Françoise Pastor dite Stapor et celle de Christophe Adge.
Michel Bousquet président de l’Union Taurine à présenté les deux exposants dans cette allocution :

« Ce soir, c’est le vernissage de l’exposition carton-ferraille. Pourquoi avons-nous choisi ce nom ? Parce que nous exposons des cartons et de la ferraille pardi ! Mais pas n’importe lesquels, bien entendu. Comment est né cette idée et vous verrez que de quelques sottises, parfois sortent des perles rares.
Un jour, pas si éloigné, Marie Françoise Rouzier, notre excellente et si dévouée secrétaire, m’interpelle en me demandant si je connaissais Stapor, je lui ai dit in petto « c’est certainement un petit village basque.
– Que tu es bête me dit-elle, c’est Marie France et elle colle.
Je lui réponds, Il ne faut pas parler d’une de nos sociétaires de cette façon.
– Mais non !! C’est de Marie France Pastor qu’il s’agit c’est son nom d’artiste.
– D’artiste ?
– Oui, c’est l’anagramme de son nom, Pastor et elle fait des collages artistiques, centrés sur la corrida et le monde taurin, elle voudrai les exposer ».
C’est ainsi que l’idée est partie, et nous y voilà maintenant pour admirer les collages de Stapor. Marie France, c’est un personnage en soit. Maitrise d’espagnol en poche, elle devient aficionada grâce à la langue et au séjour linguistique fait en Espagne pendant les vacances. Femme pressée, il y a, en elle du Tatie Danielle, plus pour la tendresse, bien enfermée quand même, que pour la vacherie, si ce n’est de l’arène. Un peu de Forest Gump aussi, quand on la voit arriver et repartir aussi sec. Mais ce qui vous « scotche », et pas qu’une fois, ce sont ses connaissances taurines. Elle vous dira, en voyant une personne sur les tendidos, alors que personne ne l’a reconnue, « c’est le frère de Ramon Esteban, le banderillero de tel Maestro qui a Marcelo Gimenez comme puntillero, etc ». Tout le monde souri, bien sûr, et si il y a quelqu’un ce jour-là, qui connaît le dit Esteban, par un hasard unique d’ailleurs, qui vous dit : elle a raison, c’est lui !. Scotché, vous dis-je.
Si l’aficion se mesure au nombre d’abonos aux corridas, sans conteste elle est championne. Elle en a sept : Béziers, Céret, Arles, Nîmes, Istres, Castellon, Bilbao. Qui dit mieux.
L’artiste enfin. En plus de la couleur et plus particulièrement celle de la corrida que vous découvrirez dans son travail, regardez la minutie de la mise en image. Les détails que vous découvrirez en exerçant votre sens de l’observation, vous feront remarquer les toreros qui ont sa préférence bien sûr, mais c’est toute la corrida qu’elle aime. Enfin, et comme vous l’aurez compris, elle est un peu spéciale, elle vous propose un jeu des questions, présenté avec naïveté et sincérité dans le fil conducteur de ses collages, auquel il vous faudra apporter toute votre attention pour parvenir à répondre.
Pour la remercier, je vous demande d’applaudir chaleureusement STAPOR, Marie France. Pastor.

Maintenait, l’autre artiste ; nous partons dans le dur. J’ai rencontré Christophe Adge, grâce à mon ami Patrick Perez, et ceux qui connaissent Patrick, savent que j’aurai du me méfier. Je me suis dit Adge, viticulteur, artiste, ferronnier d’art qui porte le nom d’un des principaux prêtres, qui pour le Roi Salomon participa à la construction du deuxième Temple, on va être dans le symbolisme, en tout cas pour ceux qui lisent un peu la bible. Bref, je suis donc allé examiner quelques réalisations de Christophe Adge. Et là, j’ai rencontré un homme simple et gentil, qui semblait s’excuser de réaliser des œuvres aussi surprenantes. Il me dit que sa vie, comme les nôtres parfois, n’a pas toujours été facile, mais qu’aujourd’hui grâce à l’amour des siens et de son travail, il peut créer, quand l’envie lui prends de battre le fer.
Je m’attendais, dans l’atelier, mais un atelier, vous voyez, pas un loft bobo avec chalumeau en inox, non ! l’atelier, quoi ; celui du mec qui fait chauffer la forge et bouge les marteaux. Je me suis dit : tu vas voir du lourd et du dur. Et bien pas du tout et vous pourrez le constater. Si la force des œuvre est là, il y a la douceur des courbes et le mouvement qui s‘en dégage avec tellement de présence que cela en est étonnant.
Les chevaux, les aigles et les taureaux, vous permettront d’apprécier les différentes expressions d’un artiste sensible, préoccupé par la nature et ceux qui en font partie. Mais j’y ai aussi vu la transparence du métal qui m’a surpris et interrogé plus que je l’imaginais. Tout cela m’a obligé à voir dans Christophe Adge, autre chose qu’un allumé de la forge et du marteau ; un véritable artiste.
Je vous demande de l’applaudir. »

EXPO  « CARTON-FERRAILLE »  BÉZIERS – UTB

taureau Agde

La tauromachie au service de l’art ou l’art au service de la tauromachie, c’est ce que nous vous proposons de découvrir au travers de l’exposition « Carton-Ferraille » dont le vernissage aura lieu

JEUDI 3 AVRIL 2014 – 19 h

Espace Taurin, Mail Chapat – 1, Avenue Wilson – Béziers

Nos deux artistes, la gran aficionada « STAPOR » nous dévoilera ses collages taurins et ses chapeaux personnalisés alors que Christophe ADGE, Ferronnier d’Art, nous présentera ses sculptures de taureaux, aigles, chevaux, etc.

Nous serions heureux de votre présence lors de ce vernissage qui sera suivi d’un apéritif-pizzas au cours duquel vous pourrez mettre en valeur votre culture taurine, en répondant aux questions judicieusement glissées dans les collages présentés. 

Pour des raisons d’organisation, merci de nous faire part de votre participation : uniontaurinebiterroise@gmail.com

 

FALLAS DE VALENCIA 2014

cartel_fallas 2014_joserralozanoLes Fallas de Valencia 2014 débutaient le 9mars. Les corridas fûrentt retransmises sur grand écran video-TV  à l’UTB :

  • Dimanche 9 mars : Toros de Adolfo Martin pour Rafaelillo, Javier Castaño et Fernando Robleño.
  • Jeudi 13 mars : Toros de Fuente Ymbro pour Antonio Ferrera, Joselito Adame et Jiménez Fortes.
  • Vendredi 14 mars : Toros de Jandilla et Vegahermosa pour El Cid, Manuel Escribano et Ivan Fandiño.
  • Samedi 15 mars : Toros de Juan Pedro Domecq pour Finito de Cordoba, Morante de la Puebla et José Maria Manzanares.
  • Dimanche 16 mars : Toros de Nuñez del Cuvillo pour Juan José Padilla, El Fandi et Daniel Luque.
  • Lundi 17 mars : Toros de Zalduendo pour Sébastien Castella en mano a mano avec Miguel Angel Perera.
  • Mardi 18 mars : Toros de Victoriano del Rio et Toros de Cortès pour Enrique Ponce, El Juli et Jesus Duque qui prend l’alternative.
  • Mercredi 19 mars : Toros de Garcigrande et Domingo Hernandez pour Enrique Ponce, Morante de la Puebla, El Juli et José Maria Manzanares.

 VALDEMORILLO

A l’attention des adhérents,

Apprenant que la feria de VALDEMORILLO serait retransmise à la télévision.  Le siège de l’UTB était donc ouvert…

samedi 8 février avec des toros de Luis ALGARRA pour :

Manuel ESCRIBANO, David MORA, Arturo SALDIVAR

dimanche 9 février avec des toros d’Ana ROMERO pour :

Javier CASTAÑO,  « PAULITA »,  le vainqueur de la corrida de la veille (Alberto Aguilar étant blessé)

SOIRÉE CRÊPES – FILM  « LES ANNÉES ARRUZA »

VENDREDI 21 FÉVRIER 2014 à 19h

C ArruzaCette « soirée crêpes » commença par le film d’Emilio Maille « les années Arruza » consacré au célèbre matador mexicain Carlos Arruza, « le cyclone qui ravagea l’Espagne » dans les années 40-50 et à son ami le réalisateur américain Budd Boetticher spécialiste du western dont son plus célèbre est « sept hommes à abattre ».

Ruiz Camino Arruza débuta, en novembre 1934, en habit de lumière dans les arènes mexicaine de Vista Alegre (alternative le 1er décembre 1940 en la plaza El Toreo à Mexico). Il fût en juillet 1944 le premier matador mexicain à se produire en Espagne où il vola de succès en succès et confirma son alternative à Madrid. Dominateur à la muleta, il excellait aux banderilles.

Budd Boetticher, dont la passion après le western  était la Tauromachie, réussit à convaincre Arruza de participer sans trucage à un film taurin. La réalisation ne fût pas simple… et le film « les années Arruza » montre, à travers des interviews  des deux complices, jointes à des images du film de Boetticher,  la complexité des rapports entretenus entre les deux hommes – le Gringo et le Mexicano –  pour ce qui fût une aventure cinématographique exceptionnelle.

Après avoir quitté les ruedos en 1956, Arruza commença le métier d’acteur de cinéma. Les aficionados-cinéphiles purent le découvrir dans Alamo réalisé par John Wayne, film dans lequel il jouait le rôle d’un lieutenant mexicain.
Un accident de voiture lui couta la vie le 20 mai 1966 alors que la scène finale du film de son ami n’avait pas encore été filmé.

MANUEL ESCRIBANO À L’UTB

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SALLE POUR MANUEL
avec robert pilés
GROUPE UTB
bUREAU ET mANUEL e
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Escribano expo

Vendredi 24 janvier 2014,  l’UTB recevait au mail Chapat le Maestro Manuel Escribano, triomphateur des Miuras l’an passé à Séville alors qu’il remplaçait El Juli  blessé, contraint de lui laisser la place.

Manuel,  accompagné de son père et de son apoderado Robert Piles, se prêta, avec comme traducteur Francis Andreu, au jeu des questions-réponses avec sa gentillesse habituelle, . Les sociétaires de l’Union l’ont bien sûr interrogé sur sa carrière, les difficultés rencontrées et sa longue traversée du désert, suivi enfin du succès de Séville…
Il s’exprima aussi sur l’importance de la préparation physique et la nécessité d’être toujours prêt à répondre à l’appel du ruedo. Le rôle de l’entourage fût aussi abordé. La persévérance dans l’Aficion fût ce qui resorti le plus de cet échange avec une salle attentive. Le président de l’UTB Michel Bousquet, se faisant le porte parole de l’assemblée, remercia chaleureusement le Maestro en souhaitant l’applaudir lors de la Feria Biterroise 2014.
La projection de vidéos de Séville, Vic, St Vincent de Tyrosse… agrémenta le débat, suivit d’un apéritif dans le Musée Taurin offert par l’UTB. La soirée se termina avec Manuel Escribano autour d’un copieux buffet.

ANNONCE ESCRIBANO

VOEUX UTB 2014 UTB

 

ANNEE 2012

DEUXIÈME DON DE LA FAMILLE DU TORERO BRITANNIQUE HIGGINS  dit   » ENRIQUE CANADAS »
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Le mercredi 26 décembre, en présence du torero Tomas Cerqueira, remise du costume de lumière restauré et de la montera par son neveu Patrick Higgins de la part d’Ann Higgins, belle soeur du matador britannique.

 

 

 

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RÉCEPTION COLLECTION DU TORERO ANGLAIS ENRIQUE CANADAS
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Don de la famille HIGGINS d’une affiche, de photos et articles de presse ainsi que de la coleta du torero : vendredi 7 décembre au Musée Taurin.

BIBLIOTHÈQUE DU CLUB
Décembre, ouverture à tous les adhérents, le premier vendredi de chaque mois, du fonds documentaire de l’UTB, visionnage de cassettes anciennes et consultation de la collection d’ouvrages taurins.

CONFÉRENCE DU CONSERVATEUR DES MUSÉES DU BITERROIS

myrthra_o.jpgSur le thème “Le toro et le Divin” : jeudi 25 octobre.

 

 


JOURNÉES TAURINES
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(9 au 16 octobre) : participation aux journées taurines : remise du capote du Raisin d’Or au meilleur novillero de la Feria du 15 août, Juan Miguel Castrillon.

 

 

CORRIDA DES VENDANGES A VAUVERT
(30 septembre) : organisation du déplacement à Vauvert pour soutenir le matador biterrois Tomas CERQUEIRA

PARTICIPATION AUX JOURNÉES DU PATRIMOINE
(15 et 16 septembre) : ouverture du Musée Taurin et permanences assurées par les membres du Comité Directeur de l’UTB avec commentaires.

RETRANSMISSIONS  TELE
Au Club des Ferias espagnoles : Fallas de Valencia – Séville (avril) – Madrid – Pampelune – Novilladas de Madrid de juillet.

TIENTAS À PORTIRAGNES,
af_tientaportiragnes2012.jpg15 avril et 23 juin, deux journées au bénéfice de l’École Taurine de Béziers.

Dimanche matin, 15 avril 2012, malgré un temps maussade, environ 150 personnes se sont retrouvées, dans la petite arène de Portiragnes (34) dans le cadre d’une tienta et l’après-midi pour une capéa organisées conjointement par l’Union Taurine Biterroise et Lou Camarguen pour Tomas Cerqueira, Cayetano Ortiz, Dorian Déjean et les élèves de l’École Taurine de Béziers, face à des vaches et des becerros de la ganaderia de Robert Margé. Les deux premiers nommés, suivi du troisième ont montré leur savoir faire s’améliorant au fil des ruedos.

PARTICIPATION A LA FERIA DE PAQUES D’AIGNAN (Gers) : 8 avril.

DU 12 AU 18 MARS : VOYAGE A SALAMANQUE (Aficion-Tourisme-Culture)
– 12 MARS : départ en minibus pour Santo Domingo de la Calzada, Village moyenâgeux, avec une belle cathédrale, centre ancien et des bodégas aux alentours dans « le « Rioja » Logement en demi-pension au parador en centre ville dans un ancien hopital du 14ème siècle.
– 13 MARS : départ pour SALAMANQUE. Logement à l’hotel MONTERREY**** avec parking sur place, Aprés midi, visite de la ville ou d’une ganadéria (tienta?).
– 14 MARS : visite d’une ganadéria et tourisme en fonction des lieux géographique.
– 15 MARS : même programme. Après ou avant le passage dans une ganadéria, en fonction des horaires, nous pourrons visiter CUIDAD RODRIGO, la Sierra de FRANCIA, LA ALBERGA ou faire une petite virée au Portugal (lainages broderies).
– 16 MARS : départ pour BILBAO. Visite l’aprés midi du musée GUGGENHEIM ou de la ville.
– 17 MARS : départ pour SAMADET (landes) Tienta chez BATS avec Tomas CERQUEIRA.
– 18 MARS : Samadet: Capea le matin et un novillero sans picador
Repas à la salle des fêtes. Novillade l’aprés midi (36 euros la journée)
Retour vers Béziers.

20 JANVIER 2012 : ASSEMBLÉE  GÉNÉRALE

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L’AG de L’UTB s’est déroulée en présence d’un auditoire garni. Le rapport moral ainsi que le bilan des comptes approuvé par l’auditeur aux comptes Monsieur Michel BOUSQUET ont été votés à l’unanimité.
Après l’élection du tiers sortant, le comité directeur est le suivant: Présidente : Clotilde GRIMAL
Vice-président : Jean Noël DIJOL
Secrétaire : Marie Françoise ROUZIER
Trésorier : Jean Christophe SOLIER
Membres : Michel ROUZIER, Michel MATHIEU, Daniel CRASSOUS, Jean Pierre THUET et Patrick de BELABRE