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ÉDITORIAL – FÉVRIER 2017

flyers une face DEUX FONDATEURcliquez ci-dessous = agrandir

LA FIERTÉ D’UN PEUPLE

drapeau-ecosseLorsque j’écoute le public et les joueurs du XV d’Écosse chanter à Murrayfield leur magnifique hymne emblématique « Flowers of Scotland », je ressens une profonde émotion tant pour sa beauté que pour la FIERTÉ combattante qu’il nous transmet et que les joueurs veulent transmettre à leurs adversaires. Ils rendent hommage aux combattants valeureux de leur histoire contre les ROSBIF (comme ils les appellent aussi) et leur rappeler que s’il fallait, ils pourraient reprendre leur combat s’ils ne les respectent pas.

J’ai eu la chance de connaître les anciens territoires Pictes lors de mes voyages à l’extrême nord de l’Écosse sur les terres du clan Sinclair, motivé par deux passions : quêter avec mon chien d’arrêt derrière les fameuses Grouses, visiter les distilleries pour apprécier leur travail et déguster leurs malt whisky plus ou moins tourbés. Ce ne sont pas nos traditions sudistes mais je les assume. Je garde un souvenir inoubliable de l’immensité de ces terrains exigeants avec les bruyères où l’on croise aussi les hardes de cerfs ou les fameux bovins de race Highland (les Angus et les Galloway préférant les pâturages moins rustiques). C’est sur ces territoires que vivaient les Pictes qui repoussèrent les légions romaines qui durent, pour essayer en vain de se protéger, construire deux murs sur les ordres de l’Empereur Adrien (en 122) et de son fils Antonin (en 142). Plus tard, les Écossais et leurs fameux kilts ont affronté maintes fois les Anglais qu’ils repoussèrent parfois mais qui les châtièrent souvent, sans leur enlever leur fierté et leur liberté de pensée. Lorsque j’entends ce chant émouvant au son de la cornemuse ou même à capella, je me rends compte que malgré tous leurs malheurs guerriers et les trahisons subies pendant des siècles, ils ont su maintenir leur particularisme et leurs différences. Ils les revendiquèrent fièrement par cet hymne créé en 1974 pour l’équipe de rugby écossaise qu’ils chantent avec rage, notamment lorsqu’ils affrontent la sélection anglaise. Il ne s’agit en aucune manière de ma part de remettre en cause notre unité nationale dans le cadre Européen que nos prédécesseurs ont créé après les guerres abominables supportées par les peuples européens, particulièrement au XXème siècle. Ne vous inquiétez pas, nous n’allons pas vers des soulèvements du Sud et encore moins revenir au Catharisme. Tout simplement, nous devons confirmer et le faire savoir que nous défendons notre identité, comme auraient chanté nos amis Écossais à qui je demande d’excuser mes très légères adaptations du texte de la 3ème strophe de Flowers of Scotland :

Désormais ces temps sont du passé
Et dans le passé, ils doivent demeurer
Mais nous pourrons encore nous lever
Et redevenir cette Nation
Qui s’est dressée contre eux
Les « antis » et leur armée
Et les renvoyer chez eux
Pour qu’ils y réfléchissent à deux fois

Fermez les yeux et imaginez ce chant majestueux qui monte dans vos cœurs. Ce n’est que dans la FIERTÉ du monde de nos Anciens, qui doit évoluer certes mais ne doit pas être trahi, que nous nous sauverons.

J’ai suffisamment affirmé que nous devons nous défendre dans la légalité et les institutions de la République créées pour défendre les citoyens, pour que l’on ne puisse m’accuser d’agitateur extrémiste. Ces dernières années en France, c’est cette démarche qui nous a protégés car la démocratie et l’État étaient présents. Mais attention, les derniers évènements démontrent qu’ils vont mettre en marche leurs bataillons de mercenaires, appuyés par l’artillerie des médias les plus hypocrites motivés par l’argent de la pensée unique financée par le système (suivez mon regard). Je préfèrerais qu’ils avouent ce qu’ils sont et qui les financent : les nouveaux lobbies motivés par la disparition des différences afin de pouvoir faire passer sur la masse leurs messages promotionnels, quels qu’ils soient. Quand nous voyons à Barcelone les refus de Balaña d’étudier les offres de reprise des corridas après le vote du Tribunal Constitutionnel, on voit bien la cupidité des nantis catalans. Après leurs débuts professionnels comme récupérateurs, ces gens-là ont su faire une partie de leur fortune après 1947 à la Monumental qu’ils ont investie dans les Cines y Teatros et dans la Warner España. Ils trahissent les Catalans aficionados qui les ont enrichis. « Indignes de la fortune que vous avez gagnée en utilisant les fémorales des toreros et l’illusion des gens » – indignos de la fortuna que habeis ganado exprimiendo las femorales de los toreros y las ilusiones de la gente – (Salvador Boix, apoderado de Jose Tomas). N’oubliez pas que c’est souvent la cupidité de certains chefs de Clans Écossais, peuple pauvre dans un pays austère, achetés par les puissants rois d’Angleterre, qui a entrainé la perte de plusieurs batailles historiques des Scots. Soyez lucides, l’appât du gain est trop souvent supérieur à la défense des libertés. Chers amis ne vous laissez pas tromper par ceux qui nous inondent de messages lénifiants, utilisant des exemples trompeurs pour faire passer leur véritable communication (ex : les pratiques parfois critiquables de certains abattoirs) et comparer nos traditions à de la boucherie. Cela ne concerne pas que la corrida mais toute notre civilisation. Serions-nous des sauvages sanguinaires ? Je pense que si l’on regarde l’Histoire de France, nous pouvons en rire…Au moment où des élections importantes se présentent à notre porte, faisons savoir aux candidats qu’ils sont là pour défendre les citoyens et, si nécessaire, leurs traditions et leur liberté qui ne représentent aucun danger pour la démocratie et pour la nation. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Quand j’entends ou je lis des affirmations sur le danger que représente, pour la santé psychologique de jeunes enfants, d’assister à la corrida, je leur réponds que Jack l’Éventreur, Landru, Hitler, Polpot, Dutroux, Jeffrey Dalmer (le tueur cannibale du Wisconsin), Javid Iqbal Mughal (l’indien tueur à l’acide) etc. n’avaient jamais assisté à une corrida dans leur jeunesse. J’affirme être un homme LIBRE, attaché à sa culture, ouvert au monde qui nous entoure, mais pas à tout et surtout pas au prix d’abandonner mes racines. Les médias complices devraient rougir de l’indécence malhonnête avec laquelle ils nous abreuvent journellement de cette pensée mensongère, sans la limiter à sa plus simple expression ou la négliger. Car cela ne mérite que ça. Démontrons comme nos amis Gascons, Aquitains et Pyrénéens, que nous défendrons ce que nous sommes. Ils doivent tenir compte de nous. Les sirènes bien pensantes ne servent en vérité qu’à endormir nos défenses par des argumentaires déplacés qui ne peuvent être entendus que par des esprits conditionnés par une propagande mensongère. Elle mélange la sensiblerie de certains et les philosophies animalistes bien rodées. Pour ne pas prêter le flanc à la critique, je demande instamment aux empresas et organisateurs, de se montrer dignes du caractère particulier de la corrida, même dans des arènes dites inférieures.

Récemment, le Maestro Rafael de Paula a dit : « Les corridas sont des évènements, parler de spectacle c’est les présenter comme une chose ordinaire ». Je trouve cela très juste de la part du torero gitan. Las corridas son un acontecimiento, eso de espectaculo es chabacano.

C’est une nuance que certains peuvent considérer comme mineure. Pourtant elle répond parfaitement aux interrogations critiques de nos adversaires et que parfois nous-mêmes pouvons avoir sur la corrida de toros. C’est un long combat qui nous attend mais restons persuadés que seule notre FIERTÉ nous permettra de résister aux courants bien pensants et aux extrémistes, associés contre nature, avec la puissance intéressée de la Finance. Il est vrai que ce n’est pas la première fois.

Le responsable de rédaction : Francis ANDREU – édito n° 46 – Février 2017

SOIRÉE UTB

LAMES DE RASOIR ET AUTRES

COMMUNIQUÉ DE LA FCTB DU 7 FÉVRIER 2017

 » Après le Cercle Taurin Biterrois, le CTPR El Mundillo de Béziers et les Arènes de cette ville* viennent de recevoir des enveloppes piégées contenant des lames de cutter ou de rasoir. Ces envois s’ajoutent à ceux reçus par plusieurs entités taurines de par la France…
La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois (FCTB) condamne fermement ces lâches actions tendant à blesser les destinataires et leur apporte toute sa solidarité.
Suite aux plaintes déposées, la FCTB souhaite que les enquêtes qui devront être diligentées aboutissent rapidement. Ne rien dire et ne rien faire face à de tels actes serait donner raison à la violence d’anti-corrida en manque d’argument pour promouvoir leur animalisme liberticide. »

 * A noter qu’une lettre piégée est aussi arrivée à l’adresse de l’Union Taurine Biterroise, rue Massol (voir ci dessous).

UTB

ÉDITORIAL – JANVIER 2017

120-ans-utbMES SOUCIS… TAURINS

Je me réjouissais dans mon édito Reconquista de novembre, du résultat positif obtenu, grâce à l’Arrêté de la Cour Constitutionnelle Colombienne, pour le retour de la corrida de toros à Bogota, après 5 ans de fermeture imposée par le maire révolutionnaire repenti Gustavo Pietro. Déception : les médias internationaux de masse ont communiqué sur un simple affrontement entre les taurins et les antitaurins (il faut bien nous culpabiliser aussi) qui s’était déroulé avant et après la corrida de réouverture du 22 décembre. Malheureusement nous avons appris qu’en réalité, ces affrontements ont été de véritables agressions physiques et insultes de la part de mercenaires de l’animalisme, contre les aficionados qui allaient à la Plaza de Toros. Cette opération terroriste de rue ne s’est pas produite de façon spontanée : conjonction de revanchards politiques après leurs derniers échecs judiciaires et électifs associés à des extrémistes furieux de la perte symbolique de Bogota, reconquise légalement sans violence et menaces. Je cherche à éviter à introduire la politique dans cet édito. Je respecte trop mes amis aficionados pour exprimer ici toutes les initiatives à mélanger les genres et à introduire des théories ridicules qui ne tiennent pas à une analyse sérieuse. Cependant, on ne peut laisser tout passer…
Malgré tous ces bruits, les arènes de Bogota se remplirent avec plus de 10 000 spectateurs heureux de retrouver la corrida chez eux et enthousiastes de voir triompher Andrès Roca Rey devant ses deux adversaires, son toro d’alternative, premier de la tarde, portant symboliquement peut-être, le nom de LIBERTAD. Il faut espérer, pour que le public revienne aux arènes, parfois en famille, qu’il soit protégé des agissements de ces
nervis par les forces de sécurité.

Soyez convaincus chers amis, que si en France la situation est différente, elle est toute aussi sérieuse. Nous devons conforter, en nous appuyant sur la vraie démocratie, les lois et les voies juridiques qui protègent les citoyens, sans tomber dans l’affrontement violent où veulent nous entraîner nos adversaires. Ce sont les pouvoirs publics qui doivent faire respecter l’ordre et les décisions des tribunaux. Il est vrai cependant que la situation est moins compliquée qu’en Espagne où le système d’élections régionales et nationales à la proportionnelle est perverti par l’utilisation de certains partis ou groupuscules politiques. Il leur permet de prendre des décisions graves en faveur des antis car les tendances minoritaires cherchent à créer des majorités de circonstance, parfois contre nature, pour gouverner. Ils en arrivent à concrétiser des initiatives incohérentes, comme l’indépendance et la suppression de la corrida chez nos voisins catalans, alors que Barcelone a été pendant 150 ans une des plus grandes villes taurines du monde. Qui remplissait les arènes ? Les Catalans. Nous devons démontrer, dans un système électif majoritaire, à nos politiques gouvernants, que notre démarche est respectable et doit être respectée face aux activistes et leurs actions souvent terroristes dont nous sommes parfois les victimes. Certes, ils essaient d’avancer, cachés par le biais de plusieurs médias bien pensants qui font preuve d’un angélisme crédule déconcertant (sont-ils complices ?). De toute façon, ne se laisse tromper que celui qui le veut bien.
Il est vrai que chez nous, les défenseurs de la pensée
antispéciste, héritiers de la philosophie dominante du XXème siècle jusqu’aux années 70, après l’entracte désastreux du fascisme, ont besoin de revenir par une autre fenêtre. Le danger est de chercher à nous faire vivre tous dans le même moule et presque dans un carcan, en reniant tous nos héritages culturels pour nous fondre dans la masse. Nous devons avoir confiance, certains diraient oublier nos peurs, mais nous ne devons pas négliger cette nouvelle démarche philosopho-sociologique qui essaie de revenir à ses origines sous une autre forme mais qui surtout veut détruire nos libertés. Notre rôle est de maintenir l’authenticité de nos traditions, celui de l’Etat est de les défendre contre les attaques subversives ou délirantes des extrémistes dangereux ou des penseurs loufoques.

Ce n’est pas tout. J’ai un autre souci qui, lui, vient de notre propre camp, si l’on considère qu’ils en font partie. Nous sommes témoins d’une lutte ouverte en Espagne pour le pouvoir des empresas taurines à un niveau inégalé dans l’histoire. Suite à l’entente du puissant mexicain Antonio Bailleres et la Casa Chopera, la de Manolo (Oscar y Pablo), nous venons de voir apparaître une alliance pour le moins inesperada : Simon Casas, Matilla, Martinez Erice (Taurodelta) et Ramon Valencia (Maestranza de Sevilla), pour l’adjudication des arènes de Malaga. Nous assistons à une véritable guerre entre ces deux groupes, notamment pour s’assurer la participation des figuras dans les projets déposés à la Diputacion, responsable de l’attribution des adjudications, selon le système habituel du monde taurin espagnol quand les plazas sont publiques. Cette situation me paraît doublement dangereuse :
– Après avoir développé beaucoup d’énergies pour obtenir la gestion des grandes arènes (quelle est la prochaine ?), les empresas gagnantes montreront-elles autant de dynamisme et d’idées géniales pour les exploiter dans l’intérêt du spectacle et donc de l’Aficion ? Combien de temps sur des contrats qui durent normalement 4 ans ?
– Quelle conséquence la constitution de ces empresas géantes (magnas) aura-t-elle sur les toreros figuras qu’elles auront entraînés dans leur système, notamment pour bloquer leur rémunération ? Tout le monde n’a pas le pouvoir qu’ont eu en leur temps Manuel Benitez El Cordobes, Paco Ojeda ou Jose Tomas… On peut craindre qu’ils deviennent des fonctionnaires de l’épée et de la muleta. Ce qui est contraire aux fondamentaux de la tauromachie et des toreros :
técnica, valor y arte, le tout poussé par la passion et l’ambition. Certes, le torero a besoin d’une certaine sécurité financière pour le tranquilliser, pour sa sérénité, mais il ne doit pas devenir un employé obéissant aux directives de son employeur (apoderado et empresa).

Vous comprenez mes soucis ?

Le responsable de rédaction : Francis ANDREUEdito n° 45

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE NOTRE UNION

120-ans-utbDSC_0045Sous la présidence de Michel Bousquet, samedi  21 janvier 2017 – rue Massol –   les membres de l’UTB étaient nombreux à l’Assemblée générale de leur association. Et comme il y a un an il incombait à la secrétaire Marie Françoise Rouzier de donner lecture du rapport moral et d’activité qui fût adopté à l’unanimité.  L’année 2016 fût pour l’UTB  riche en diverses activités taurines :

DSC_0043Soirée Toros et Crêpes le vendredi 6 février : soirée crêpes, Vincent Naquer devait rendre hommage à quatre aficionados disparus. Malheureusement, la veille Vincent est tombé et n’a pu venir. C’est Francis Andreu qui a lu les poèmes choisis préalablement avec Vincent et l’aide de Janine Crassous.
Conférence sur le toro bravo menée par le Professeur Antonio Purroy Unanua
le samedi 27 février. Beaucoup de monde pour écouter ce Professeur titulaire de la chaire de production animale à l’École Technique Supérieure d’Ingénieurs agronomes de l’Université de Navarre. Débats particulièrement intéressants et suivis.
Diffusion des corridas espagnoles et françaises à la télévision
 : Valencia, Olivenza, Séville, Madrid, Pamplona, San Sebastian, Santander, Azpeitia, Puerto Santa Maria, Valladolid, La Goyesque d’Arles, Albacete, Nîmes et Sarragosse.
Remise du Tastevin d’Argent
au meilleur novillero de la Feria de Béziers 2015, Juan Posada de Maravillas samedi 12 mars en partenariat avec l’association le Vin au Cœur des Femmes. Discussion très riche avec ce novillero qui a charmé les présents. Soirée dégustation de vins menée de main de maître par Alexa Bourniquel.
Réception de Sébastien Castella
jeudi 31 mars au Musée. Sébastien est venu recevoir la médaille de la Ville et le prix du triomphateur de la Feria 2015. Grosse affluence et grande émotion quand notre torero nous a dit « combien il était heureux ici ».

EXPOSITIONS :
Soirée GOYA
samedi 9 avril avec une conférence à 17h de Bernard Orengo, Professeur de Lettres au lycée Jean Moulin de Béziers. Conférence menée de main de maître avec projection suivie par une assistance très nombreuse (on a manqué de places) ;  puis vernissage de l’expo « GOYA y CHARVET de Jacques Charvet qui nous a présenté sa vision des œuvres de Goya. Très belle soirée, plus de 100 personnes.
Vernissage expo « La Tauromachie métallique » de Fabien Juan
vendredi 24 juin. L’art et la manière de transformer le métal à la force du poignet, du marteau et de l’enclume.
Organisation d’un apéritif de décrochage de ces expos le vendredi 14 octobre afin d’admirer une dernière fois ces très belles œuvres.

FERIA 2016 : pour la première fois depuis de nombreuses années, nous n’avons pu organiser notre traditionnelle tertulia.  A revoir en 2017.
Réception de Juan Bautista le samedi 13 août
 : Jean-Baptiste est venu offrir une de ses « espadas de muerte ». Très beau moment en compagnie de ce torero extrêmement sympathique qui a une place particulière dans le cœur des aficionados biterrois. Avec ce don, le musée s’enrichit encore.
Remise du Tastevin d’Argent 2016 à Adrien Salenc
lundi 15 août. Ce novillero nîmois a remplacé au dernier moment Leo Valadez et a remporté ce prix qu’il est venu chercher au musée tout de suite après la novillada. C’est Raymond Miquel du Domaine Barroubio qui a régalé les présents.
Participation à la Journée des Associations
10 septembre : présence de l’UTB sur le stand de la fédération des Clubs taurins du Biterrois.
Participation aux Journées Européennes du Patrimoine :
les 17 et 18 septembre : ouverture du Musée Taurin et permanences assurées par le Comité directeur de l’UTB avec commentaires. Près de 800 visiteurs ont apprécié nos collections et nos expositions. Comme l’année dernière, Anaïs et Marion de l’École Taurine, avec la gentillesse qui les caractérise, ont fait durant les deux après-midi, des démonstrations de toreo de salon, commenté par Francis Andreu. Succès auprès du public. Certains se sont même essayés à l’art de toréer.
Une particularité cette année, en partenariat avec les Amis de St-Aphrodise et l’Association Réussir à Béziers, nous avons abrité dans nos murs le concours du Patrimoine Gourmand au cours duquel les boulangers-pâtissiers de Béziers ont présenté leurs spécialités. des Coups de Cœur ont été remis au cours d’un apéritif offert par la Ville. Belle expérience à renouveler.
Avant la remise des prix, performance artistique, un mano a mano, entre Mathieu Calmel, artiste peintre et Cayetano Ortiz. Le mariage de la tauromachie et de la peinture.
Participation aux Journées Taurines 2016
du 20 au 23 octobre.
Action en faveur du développement et de l’enrichissement de l’espace taurin :
ré-encadrement de tableaux anciens et d’affiches.
Visites du Musée et organisation de réunions à l’UTB
 : des associations (Béziers-Plaisir – Bienvenue au Pays de Pézénas), des élèves de l’école George Sand sont venus visiter le Musée dans le cadre de leurs activités dans la région. Des clubs-services, comme les Dirigeants Commerciaux de France, la Jeune Chambre Économique, ont organisé une de leurs réunions de travail dans nos locaux : réunion proprement dite de l’association puis visite du musée et apéritif. Tous ont reconnu l’importance de notre patrimoine et se sont déclarés enchantés de leur visite.

A l’issue du rapport, Michel Bousquet remarque l’importance de l’activité de l’UTB et de la variété des manifestations organisées en 2016, même si certains trouvent que cela n’est pas suffisant.
Après la présentation par Eric Sanchez, trésorier, du rapport financier 2016, adopté par l’assemblée à l’unanimité, quitus fût donné au trésorier.

Puis l’’Assemblée, à l’unanimité, après la cooptation au poste de membres du Comité Directeur de Paul Bouty, en remplacement de Laurent Gurrera, élit au poste de membres du Comité Directeur : Patrick de Belabre, Claude Garrigues et Paul Bouty.

Après avoir félicité les élus Michel Bousquet évoque le moment fort de 2017 qui marquera les 120 ans d’aficion de l’UTB et qui seront fêtés les vendredi 24 et samedi 25 mars 2017 au Théâtre de Béziers.  En voici les grandes lignes :

VENDREDI 24 MARS
17h échanges entre des invités du monde taurin sur la corrida (programme en cours de réalisation),
– 18
h30 « Histoire de Béziers à son Siècle d’Or » – économie, urbanisme et cultures, avec la participation d’Alex Beges et Jacques Nougaret, membres de la Société Archéologique, Scientifique et Littéraire de Béziers, Robert Cavalié, président de Réussir à Béziers et de Francis Andreu, Président d’honneur de l’UTB
– 20
h cocktail.

SAMEDI 25 MARS
– 11
h  visite du Musée Taurin avec les personnalités ,
– 17
h 30  passejade musicale et aubades avec la Lyre Biterroise,
– 18
h30  soirée de gala au Théâtre de Béziers, animée par la Lyre Biterroise et remise des prix :
– Tastevins d’Honneur « 120 ans d’Aficion » à  Don Victorino Martin Andres, éleveur prestigieux de Toro Bravo et à Victor Mendes, matador de toros, Maestro admiré à Béziers de 1980 à 2000,
– Prix « Société Tauromachique Castelbon de Beauxhostes » à Sébastien Castella,
– Prix « Société des Arènes Louis Azaîs » à Manuel Escribano,
Récompenses aux personnalités : André Viard, président de l’Observatoire National des Cultures Taurines, Patrick Laugier, président des Éleveurs Français, Dominique Valmary, président de la Fédération des Sociétés Taurines de France ainsi qu’à un représentants du monde viticole.
– 20h
repas-buffet.

Puis Michel Bousquet fait part de l’organisation d’une journée de l’École Taurine qui aura lieu dans les arènes de Béziers le lendemain 26 mars et présente le projet de programme 2017 restant à affiner :
– Soirée Toros et Crêpes le vendredi 3 février,
– Diffusion des corridas à la télévision avec en clôture dîners avec les adhérents et commentaires,
– Manifestation pour fêter des 120 ans d’aficion de l’UTB les 24 et 25 mars,
– Remise du Tastevin d’Argent au meilleur novillero de la Feria de Béziers 2017,
– Organisation d’un voyage taurin dans une ganaderia française,
– Réunion-débat avec la cavalerie Bonijol,
– Réception du torero Lopez Simon,
– Soirée avec Juan Bautista en tant qu’éleveur, empresa et torero,
– Expositions : Plusieurs artistes sollicitent les salles du Musée pour exposer leurs œuvres. Dossiers à l’étude,
– Feria : organisation de la tertulia dans nos locaux avec une animation Feria,
– Participation à la Journée des Associations : présence de l’UTB sur le stand de la FCTB,
– Participation aux Journées Européennes du Patrimoine : ouverture du Musée Taurin et permanences assurées par les membres du Comité Directeur de l’UTB avec commentaires,
– Participation aux Journées Taurines d’octobre 2017,
– Actions en faveur du développement et de l’enrichissement du Musée Taurin : restauration de pièces inscrites au titre des monuments historiques d’objets mobiliers, ré-encadrement de tableaux anciens, achat d’une vitrine pour installer l’épée offerte par Juan Bautista, restauration d’affiches et gravures anciennes stockées dans les réserves, mise en exposition d’une collection d’éventails taurins,
– Aménagement d’un espace dédié au biterrois Raoulet,
– Projet de création d’une salle d’exposition dédiée au matador biterrois Sébastien Castella.

Après cette présentation, Michel Bousquet ouvre le débat :

Francis Andreu, dans un souci de faire vivre le Club, propose d’organiser une fois par mois une soirée « Tapas et Toreo » pour échanger sur la tauromachie, avec chaque fois un thème différent. Avis favorable des membres de l’UTB.
Il précise également que le Gala Taurin organisé par Christian Coll a changé de date une nouvelle fois, à cause de contraintes extérieures. Il serait intéressant, pour éviter ce genre de problème, d’établir un calendrier des rencontres comme cela se fait dans le Sud-Ouest. La journée aura lieu le dimanche 12 mars et Francis Andreu incite les présents à participer à cette manifestation.

Jacques Charvet informe de sa nouvelle exposition « Flamenco » qui aura lieu au Théâtre de Béziers du 8 au 18 mars 2017. Un contact sera pris avec la Direction de la Culture pour bénéficier de cette exposition durant notre manifestation des 120 ans les 24 et 25 mars.

Michel Bousquet annonce que le Président du Conseil Départemental, Kléber Mesquida, est venu dernièrement visiter le Musée Taurin et les locaux de l’UTB. Il a particulièrement apprécié l’importance et la mise en scène de notre patrimoine taurin.

A l’issue de cette discussion et avant de prendre le verre de l’amitié et à partager la traditionnelle galette des rois, Michel BOUSQUET présente ses vœux de bonheur, de santé et souhaite que la temporada 2017 se déroule le mieux possible, avec des bons toros et des bons toreros.

Élection du Bureau, les membres du Comité Directeur réunis après l’AG ont élu le nouveau Bureau de l’UTB :
Président : Michel BOUSQUET
Vice-président : Francis RIVEROLA
Trésorier : Eric SANCHEZ
Secrétaire : Marie-Françoise ROUZIER
Membres : Patrick de BELABRE, Paul BOUTY, Claude GARRIGUES, Michel MATHIEU.

DSC_0051de gauche à droite : Paul Bouty, Marie Françoise Rouzier, Michel Mathieu,Michel Bousquet, Francis Rivolera, Eric Sanchez, Patrick de Belabre

Et pour finir les participants à l’assemblée générale 2017 :

DSC_056

BÉZIERS -CARTEL DU VIIIeme GRAND GALA TAURIN 2017

affiche2Comme vous pouvez le constater il y aura 7 TOROS 7 et un matador français de plus au cartel de l’après midi : Mathieu Guillon «El Monteño» apoderé, comme l’est aussi Baptiste Cissé, par Richard Milian qui sera  présent dans le callejon… pour ce gala taurin au profit de « vivre et grandir ensemble »

Les tarifs restant identiques : journée complète avec apéritif et repas : 38(limitée à 400 places) – matinée 15€ – après midi 25€ ; renseignements et réservation au 06 19 51 47 97 – (entrée gratuite pour les moins de 12 ans). Les 100 premières réservations « journée complète », sur présentation d’une pièce d’identité et payées, pourront donner droit à une accréditation d’accès à la contre piste.